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L'ONG VIVIFI
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Les actions de VIVIFI en cours

VIVIFI 
 
 
C’est tout un programme responsable et solidaire, à but non lucratif, pour lutter ensemble contre le changement climatique. 
 
 
VIVI invite chacun de nous à réfléchir sur l’évolution de notre planète et au devenir de ses habitants. En 50 ans, l’homme a davantage modifié l’environnement planétaire que pendant toute l’histoire de l’humanité. L’écosystème Terre se détériore et manifeste de toutes parts ses limites : eau douce, océans, forêts, air, climat, terres cultivables, espace libre… Nous vivons une étape décisive, où l’alternative qu’offre une politique de développement durable doit aider à provoquer les changements qui permettront de « répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ». Nous devons prendre conscience que nous sommes tous responsables, personnellement de l’avenir de notre Terre. Parce que chacun a un rôle à jouer, chacun a le pourvoir et le devoir d’agir et de se mobiliser. 
 
La mission de VIVIFI: Promouvoir le développement durable pour rendre chaque Burkinabè un acteur du devenir de la planète dont dépend aussi le nôtre.  
• Sensibiliser le plus grand nombre de citoyens aux problèmes du monde à travers un ensemble de projets d’envergure : organisation de manifestations culturelles et pédagogiques, expositions, réalisations d’œuvres audiovisuelles, photographies, éditions de livres ;  
• Mobiliser les acteurs économiques et politiques en les associant aux actions de l’association et en leur permettant de s’engager dans une démarche active de développement durable ;  
• Agir par la mise en place de programmes qui permettent d’apporter des réponses concrètes aux menaces qui pèsent sur la planète. 
Les projets de l’association :  
Volet Information / sensibilisation 
• Expositions pédagogiques de photos sur les grands enjeux environnementaux et sociaux du Burkina Faso d’aujourd’hui.  
• Films documentaires à la télé, cinéma ambulant et théâtres dans les campagnes suivis de débat 
• Brochures et Livres éducatifs pour les enfants à distribuer dans les écoles 
• Page verte dans un journal local 
• Biliothèque 
• Création d’un réseau national pour échange d’informations entre membres et avec l’extérieur 
Volet formation / démonstration 
• Culture expérimentale de Jatropha 
• Petite unité de production d’huile de Jatropha 
• Films publicitaires sur les produits écologiques 
• Organisation de séminaires et ateliers 
• Création d’un Centre écologique  
Volet compensation carbone 
• « VIVIFI », un programme qui propose aux entreprises, institutions et particuliers de compenser leurs émissions de gaz à effet de serre en finançant des projets dans les domaines forestiers, agroforestiers, l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables, pour lutter ensemble contre le changement climatique. La vente des crédits de réduction d'émissions générés par ces projets constitueront pour le Burkina une nouvelle source de financement de sa croissance et des indispensables investissements. 
Ci-dessous quelques exemples de projets écologiques 
Projet : Fabrication de « charbon vert » : Ce projet a pour but de fabriquer du charbon « vert » à partir de résidus agricoles ou de biomasse renouvelable grâce à un procédé dit de pyrolyse. Ce combustible domestique utilisé à la place du charbon de bois, permet de limiter la déforestation et les émissions de gaz à effet de serre. Ce projet permet d’éviter annuellement l’émission d’environ 5 000 tonnes de CO2 dans l’atmosphère. 
Projet : Recyclage des ordures ménagères et fabrication d’un compost à usage agricole : Ce projet a pour but d’éviter les émissions de méthane liées à la fermentation des déchets urbains. En outre, il permet de rationaliser la collecte des ordures et de produire un compost naturel de haute qualité nutritive pour l’agriculture locale. 
Projet : Diffusion de réservoirs à biogaz : Ce projet a pour but d'encourager la diffusion de réservoirs à biogaz afin de recycler les déchets de cuisine et les excréments d’animaux et d’améliorer les conditions de vie des fermiers et de leurs familles. Il s’agit de diffuser des digesteurs anaérobies de petite échelle qui d’une part permettent la production de biogaz contribuant à la protection des arbres et à la lutte contre le changement climatique et d’autre part produisent un compost utilisé pour l’agriculture. 
Projet : Economie d’énergie grâce à la fabrication et la diffusion de cuiseurs solaires : Ce projet a pour but de réduire l’usage des combustibles tels que le bois ou le gaz. Les cuiseurs solaires permettent de tirer profit d’une énergie accessible et renouvelable sans émission de gaz à effet de serre, tout en réduisant les coûts et le temps consacrés à l’acquisition de combustible pour les populations locales. 
Projet :Energie solaire / éolienne etc… 
 
Notre Approche 
Dans l’identification et la mise en œuvre des projets, VIVIFI coopère avec des partenaires de confiance, d’expérience et reconnus dans leur domaine d’expertise. VIVIFI travaillera avec des organisations aussi bien burkinabè qu’étrangères. Dans tous les cas, les projets sont menés en concertation et avec l’implication d’acteurs locaux (institutions publiques, associations, populations) pour en garantir la pérennité sur le long terme. 
Sélection des projets Afin de répondre à ses objectifs, VIVIFI s’engage, avec ses partenaires, à respecter un cahier de charges strict :  
• Mesurabilité : La quantité de carbone évitée ou séquestrée doit être mesurable pour chaque projet mis en œuvre.  
• Certification : La vérification des tonnes effectivement évitées ou séquestrées sera assurée par des organismes nationaux et internationaux indépendants. Pour les projets de petite taille, la vérification sera assurée par le comité de pilotage, les coûts liés à la certification étant trop élevés au regard de l’impact du projet en lui-même.  
• Bénéfices environnementaux : Les projets mis en place doivent contribuer à la préservation et/ou restauration de l’environnement local : biodiversité, qualité des sols, lutte contre l’érosion etc.  
• Bénéfices économiques et sociaux : Les projets doivent être créateur d’emplois et de revenus pour les populations locales. La mise en place des projets doit s’accompagner de sessions de formation et de sensibilisation pour les populations concernées.  
• Pérennité : Les projets mis en œuvre doivent être élaborés dans une perspective de long terme en proposant des solutions durables et adaptées au contexte local (étude de terrain, étude d’opportunité...).Engagement déontologique VIVIFI garantit :  
• Une gestion transparente et à but non lucratif : Les fonds récoltés sont systématiquement utilisés pour mener à bien des projets de compensation volontaire. Un prélèvement de 10�ur les sommes récoltées permettra de couvrir les frais de fonctionnement de VIVIFI.  
• Le respect des partenaires locaux et des bénéficiaires : Tous les projets sont élaborés dans le respect des réglementations sociales et environnementales en vigueur. La bonne connaissance des cultures et coutumes locales est un critère indispensable à la réussite d'un projet durable, dans le respect de l'homme et de son environnement. 
 
 
VIVIFI POUR UNE ECOTECHNOLOGIE 
 
 
CONTEXTE 
 
Le choix des technologies utilisées pour le développement de nos activités humaines est un enjeu de développement durable à plusieurs titres : 
Importance des choix technologiques :  
Toute technologie est consommatrice de ressources, productives de déchets, pollutions et nuisances environnementales, susceptible d’effets néfastes sur la santé humaine ou sur la mise en place des capacités locales, notamment en terme de discrimination sexuelle. Les choix technologiques, dans les pays développés comme dans les pays en développement et en transition, ont et auront des répercussions fortes sur l’environnement mondial, local et sur le développement humain. 
Exigence de prise en compte des effets environnementaux et sociaux dans la conception des technologies :  
Dans tous les pays, il n’est plus acceptable de développer des technologies nouvelles sans réduire au maximum leurs effets sur l’environnement et l’être humain. 
Impératif de solidarité internationale et transfert de technologies : 
La solidarité internationale qu’exige un développement durable impose aux pays industrialisés d’aider les pays en développement à s’assurer que la croissance démographique, l’urbanisation et l’industrialisation n’y engendrent pas des niveaux de pollution et de consommation des ressources, du fait de mauvais choix technologiques, qui annihileraient leurs efforts de développement. La conception et la mise en œuvre de technologies écologiquement rationnelles (ou écotechniques) est aujourd’hui l’une des clés d’un développement durable au niveau national ou international. C’est l’une des conditions nécessaires au maintien d’un équilibre entre objectifs de développement économique d’une part et protection de l’environnement d’autre part. Leur transfert des pays industrialisés aux PVD et pays en transition est un impératif, qui fut développé à Rio au chapitre 34 d’Action 21 : y sont décrits les objectifs des activités à mener pour que les transfert de technologies soient au service d’un développement durable, notamment en matière d’amélioration de l’accès des pays en développement aux informations scientifiques et techniques (y compris celles relatives aux technologies de pointes), de développement et de transfert d’écotechniques et des savoir faire correspondants, de renforcement des capacités endogènes et de promotion des écotechniques autochtones. 
 
TRANSFERT DE TECHNOLOGIES 
 
TECHNOLOGIES ECOLOGIQUEMENT RATIONNELLES (TER) OU ECOTECHNIQUES 
 
De quoi parle-t-on ? 
Les technologies écologiquement rationnelles (TER ou ‘écotechniques’) « protégent l’environnement, sont moins polluantes, utilisent de façon plus durable toutes les ressources, autorisent le recyclage d’une proportion plus importante de leurs déchets et produits ainsi qu’un traitement des déchets résiduels plus acceptables que celui que permettaient les techniques qu’elles remplacent » …. Elles sont « des techniques de transformation et de production qui engendrent des déchets en quantité faible ou nulle, en vue de prévenir toute pollution » (Action 21, Chapitre 34). 
Pour un service rendu donné, pour un usage donné, ces technologies remplacent des technologies plus anciennes, en réduisant les effets potentiellement négatifs sur l’environnement. Sont également incluent dans les écotechniques, les technologies de ‘fin de chaîne’ dont l’objet est d’éliminer la pollution une fois produite. 
 
Les TER ne sont pas uniquement des techniques. 
Elles sont indissociables des capacités humaines, opérationnelles à les utiliser (savoir-faire et compétences, procédures d’utilisation – maintenance - gestion, biens, services, matériaux et équipements associés) ; elles peuvent être des méthodes de travail, des services (mode de gestion des déchets, gestion intégrée des ressources en eau, planification écologique des zones urbaines,…). 
Sommet mondial sur le2002 
Evolution des TER: du traitement des pollutions produites au concept de production plus propre 
Avant les années 1990, les écotechniques étaient principalement axées sur les techniques de traitement et d’élimination des pollutions produites, sans remise en question de leur production. Des techniques curatives que sont les stations d’épuration des eaux usées, les filtres des émissions gazeuses, les murs anti-bruits, ont été développés et firent l’objet de transferts vers les PVD. Au cours des années 1990, la priorité se porte sur le concept de ‘productioplus propre’, lancé par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE, cleaner production programme), qui s’appuie sur la suppression des substances toxiques et la rationalisation des matières premières entrantes dans les processus de fabrication. Des concepts nouveaux permettant d’apprécier la rationalisation de l’usage des ressources dans le système productif humain (voire sa dématérialisation) voient le jour : éco-efficacité, facteurs 4 et 10. 
Reconnaissance de la rentabilité des TER : vers l’éco-efficacité 
La dernière décennie a été l’occasion de constater la rentabilité des TER : soit au travers d’une rentabilité directe pour l’entreprise, de part la diminution des coûts afférents aux matières premières, au traitement et l’élimination des déchets et eaux usées et aux coûts d’assurances, soit au travers d’une rentabilité indirecte, grâce à l’amélioration de l’image auprès du public. Cette rentabilité s’améliore au fur et à mesure que les politiques de protection de l’environnement durcissent les contraintes réglementaires et internalisent les coûts environnementaux dans les charges imputables aux pollueurs. 
 
 
POLITIQUES PUBLIQUES EN MATIERE DE TRANSFERTS DE TECHNOLOGIES 
 
Favoriser l’accès à l’information sur les technologies 
Depuis Rio, un effort et des résultats significatifs peuvent être observés en matière de développement d’outils pour favoriser l’accessibilité à l’information sur les TER Des Centres Nationaux de Techniques plus Propres (NCPC, National Cleaner Production Centres en anglais) se sont développés, notamment sous l’impulsion de programmes de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) en association avec le PNUE (Information de l’ONUDI sur le réseaux des NCPC). La mise en œuvre de systèmes d’information sur les technologies écologiquement rationnelles a progressé, mais des progrès restent à faire pour les relier entre eux et conforter ainsi leur rôle de diffusion de l’information. Le développement en cours de plusieurs réseaux devraient y contribuer : Réseau global pour l’environnement et la technologie (GNET, Global Network of Environment & Technology), Réseau des alternatives durables (SANet, Sustainable Alternatives Network, réseau d’information conjoint du FEM et PNUE), Réseau d’information sur la production propre: cleanerproduction.com, DELTA Network , Réseau Européen des Bonnes Pratiques Environnementales (GEPnet, European Network on Good Environmental Practices). 
Financements publics en faveur des transferts de technologies 
Au niveau international, comme aux niveaux nationaux, on constate que de nombreux financements existent pour accompagner les transferts de technologies (écologiquement rationnelles, ou non). Plusieurs accords internationaux relatifs à l’environnement comportent des dispositions prévoyant des aides financières en faveur du transfert d’écotechniques (Convention-cadre sur les changements climatiques ; Convention pour la protection de la couche d’ozone, Convention sur la diversité biologique). Des donateurs, les institutions financières internationales, les pays développés, l’Europe, proposent également une multitude de fonds en ce sens. Pourtant un double constat s’impose : (a) ces fonds sont insuffisants pour permettre de financer les technologies nécessaires à l’arrêt de la dégradation environnementale mondiale (conclusions du Conseil Economique et Social des Nations Unies) ; (b) l’efficacité des fonds alloués aux TER pourrait être considérablement réduit, si parallèlement d’autres financements publics, ou des investissements privés, confortent la poursuite de transferts de technologies non écologiquement rationnelles. A tous les niveaux, il conviendra de s’efforcer de mettre en cohérence et synergie les financements existants. 
 
 
 
 

  
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Modifié en dernier lieu le 11.07.2008
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