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Quelles sont les justifications de l'ONG ?

 
 
 
 
PROJET  
DE MISE EN PLACE  
D’UN ORGANISME NON GOUVERNEMENTAL  
POUR LA PROMOTION DES TECHNIQUES  
ECOLOGIQUEMENT RATIONNELLES 
(ECOTECHNIQUES)  
 
Sommaire 
 
Page 
I - Aperçu sur le Burkina Faso…………………………………………………. 
 
II - Transfert de techniques écologiquement rationnelles (écotechniques), coopération et création de capacités…………….………………………………………………… 
III - Gestion des biotechnologies respectueuse de l’environnement…………….. 
 
I - Aperçu sur le Burkina Faso 
 
GÉNÉRALITÉS 
Caractéristiques géographiques et humaines 
• Superficie : 274 122 km2 
• Population : 13,2 millions d’habitants. Densité : 48 habitants/km2. Part de la population urbaine : 
19 �Taux de croissance démographique moyen : 3,1 �Langue officielle : français. 
• Principales villes : Ouagadougou (capitale administrative), Bobo-Dioulasso, Koudougou 
 
Économie 
• PIB par habitant : USD 459 (2006) 
• Répartition par secteurs d’activité 
Primaire Secondaire Tertiaire 
PIB (2006) 37,2 � 24,3 � 38,5 �D 
Population active 84 � 5 � 11 �D 
Indicateurs sociaux 
Espérance de vie (années) : 47,9 Population en deçà du seuil de pauvreté* : 27,2 �D 
Taux de mortalité infantile : 9,7 � Indicateur de dévelop. humain – Classement : 174ème/177 
Taux alphabét. des adultes : 21,8 � APD reçue / hab. (versements nets) : USD 47,6 
* (moins de un dollar par jour) 
Source : PNUD – Rapport mondial sur le développement humain 2006 (données 2004) 
Accords internationaux 
Le Burkina Faso est membre du Conseil de l’Entente avec le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Niger, de l’Union économique et monétaire ouest–africaine (UEMOA), et de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). 
 
Relations avec la communauté financière internationale 
Le Burkina Faso a mis en oeuvre son quatrième programme triennal au titre de la Facilité pour la Réduction de la Pauvreté et la Croissance, de juin 2003 à septembre 2006. Une nouvelle FRPC a été mise en place pour la période 2007 – 2010, d’un montant de USD 9,2 millions. Au 1er mars 2007, le portefeuille de la Banque mondiale était constitué de 17 projets actifs, correspondant à des engagements de financement de USD 550 millions. 
Au 31 juillet 2007, le Burkina Faso est noté « B » à court et à long terme par l’agence Standards & Poor’s, la note à long terme étant assortie d’une perspective positive. 
 
ACTIVITÉ 
En 2006, la croissance économique est demeurée relativement soutenue, à 6,4 �ontre 7,1 �’année précédente. Cette performance, supérieure à celle réalisée par l’UEMOA (3 �et l’Afrique 
sub–saharienne (5,5 � est en grande partie liée à celle du secteur tertiaire, même si l’ensemble des 
secteurs y a contribué positivement. Toutefois, le secteur cotonnier traverse d’importantes difficultés financières. 
Le secteur primaire a progressé de 4,1 �notamment grâce à une pluviométrie favorable en 2006. Les productions de maïs et de riz ont enregistré de fortes hausses et la production céréalière totale serait en progression de 5,7 �0D 
 
Principales productions vivrières 
 
Source : BCEAO 
 
La production de coton-graine, de l’ordre de 800 000 tonnes, s’est accrue pour la 4ème année consécutive. 
Le Burkina Faso, où le secteur fait vivre plus de 3 millions de personnes (20 �e la population), est devenu, au cours des deux dernières campagnes, le premier producteur cotonnier d’Afrique Sub-saharienne, devant le Mali. Cependant, en raison d’un cours mondial du coton bas et d’un prix à la production élevé, le secteur connaît d’importantes difficultés financières. Ainsi, à fin 2006, la première société cotonnière du Burkina, la SOFITEX (détenue à 35 �ar l’État), n’a pu rembourser les prêts de la saison 2005-2006, ce qui a amené plusieurs banques à lui refuser des crédits pour la saison 2006-2007. 
L’État a donc offert d’accorder une garantie aux banques, à hauteur de FCFA 50 milliards, pour la fin de campagne 2005-2006. Au final, la rétribution des producteurs, qui a généralement lieu durant la récolte, en octobre et novembre, a été reportée à février 2007. Par ailleurs, après les pertes enregistrées au cours des deux dernières campagnes, les fonds propres de la SOFITEX sont devenus négatifs. Le besoin en capitaux nouveaux est estimé à FCFA 38 milliards. Toutefois, la recapitalisation nécessaire a été compliquée par la décision du deuxième actionnaire principal de ne pas y participer. Courant 2007, l’État devrait donc être conduit à augmenter temporairement sa part dans le capital afin de respecter les exigences légales en matière de capitalisation. 
 
Coton–graine 
 
Sources : administrations nationales et BCEAO 
 
Après une forte diminution amorcée dès le milieu des années 1990, la production aurifère a sensiblement repris à partir de 2003, grâce à l’adoption d’un nouveau code minier plus attractif. En 2006, la production a augmenté de 25 �0D 
 
Or 
 
Source : BCEAO 
 
Le secteur secondaire a progressé de 6,4 % en particulier en raison du dynamisme de la branche du BTP qui a, notamment, bénéficié de l’exécution de programmes d’investissement public (routes, bâtiments, aménagements agricoles). Les industries manufacturières ont enregistré une croissance de près de 5 �râce principalement aux industries de transformation. L’activité des usines de produits minéraux non métalliques a progressé en raison d’une forte demande de dolomite des industries sucrières ivoiriennes. 
La hausse des activités de fabrique de bois et d’articles en bois résulte de la progression de la demande intérieure dans un contexte de recul de l’offre ivoirienne. 
Le secteur tertiaire a enregistré une progression de 8,1 �râce aux services marchands ( 8,9 �et, notamment, aux transports et aux services financiers. 
Par ailleurs, l’indice du chiffre d’affaires du commerce de détail, calculé par la BCEAO, a augmenté de 19,7 �en liaison avec la forte hausse du commerce de produits d’alimentation et des articles d’habillement. Des commandes exceptionnelles de l’administration ont également contribué à la bonne tenue du commerce d’automobiles, de motocycles et de pièces détachées. 
Le taux d’inflation s’est établi à 2,4 �ontre 6,4 �n 2005. Les tensions inflationnistes persistent en ce qui concerne les produits pétroliers, l’électricité, les transports et certains biens alimentaires (pêche, viande de boeuf, volaille) en liaison avec l’évolution des coûts du transport et les effets indirects de la grippe aviaire. En revanche, la baisse des prix des céréales est à l’origine d’une réduction de l’inflation de 1,2 point. 
 
 
SYSTÈME BANCAIRE 
Le système bancaire burkinabé comportait 11 banques en activité au 31 décembre 2006, auxquelles s’ajoutaient 5 établissements financiers (sans changement par rapport à 2005). 
 
Système bancaire du Burkina Faso 
(en milliards de francs CFA) 
Tableau 2 :Comptes consolidés des banques  
Source : Commission bancaire de l’UMOA 
 
 
Le total agrégé des bilans du système bancaire a enregistré, en 2006, une hausse de 14 �contre 6,1 �n 2005). Cette évolution s’explique par une augmentation de l’activité de trésorerie et des transactions interbancaires et une progression des crédits à la clientèle de 14 �les autres emplois étant demeurés quasiment stables. Les cinq bénéficiaires les plus importants des crédits à la clientèle représentent 29,1 �u total des engagements déclarés. Ils opèrent dans les secteurs du commerce, des bâtiments et travaux publics, du transport et des industries manufacturières. 
Les créances nettes en souffrance se sont établies à FCFA 31 milliards, enregistrant une progression de 3,9 �n 2006, après 36,6 �n 2005. 
Le produit net bancaire a augmenté de près de 13,4 �n 2006, pour s’élever à FCFA 68 milliards contre FCFA 60 milliards un an auparavant. Cette évolution s’explique principalement par les produits nets réalisés sur les opérations avec la clientèle qui représentent 83,4 �u produit net bancaire. Le résultat d’exploitation s’est établi à FCFA 14 milliards, en progression de 27 �0D 
La microfinance joue un rôle important au Burkina Faso où le nombre de bénéficiaires directs est estimé à près de 700 000 personnes. Le taux de dégradation moyen du portefeuille s’établirait à 7,1 �in mars 2007 contre 8,2 �in mars 2006. L’encours des crédits est estimé à 41,7 milliards de FCFA, correspondant à 7,6 �e celui du secteur bancaire, et les dépôts de l’ensemble des institutions de microfinance sont évalués à FCFA 41,9 milliards, soit 8,1 �es dépôts auprès des banques. 
Après son adoption par l’Assemblée Nationale le 28 novembre 2006, la Loi uniforme a été promulguée au Burkina Faso le 29 décembre 2006. Le projet de décret portant création de la CENTIF (Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières) est en cours de validation, en vue de son adoption par le Gouvernement. 
 
PERSPECTIVES 
 
Selon la BCEAO, le taux de croissance se situerait à 6,5 �n 2007, grâce au dynamisme de l’ensemble des secteurs. La hausse de la production de coton et de céréales devrait se poursuivre tandis que, dans le secteur secondaire, les activités de transformation devraient continuer à bénéficier des bonnes performances réalisées dans l’agriculture. Toutefois, un risque pèse sur ce scénario en raison des difficultés financières auxquelles reste confrontée la filière coton. 
En ce qui concerne l’inflation, la tendance constatée au cours du premier semestre 2007 met en évidence une baisse des prix (en moyenne) de – 1,3 �contre 3,9 �in juin 2006) en liaison notamment avec le recul des prix des produits alimentaires. 
Sur le plan des échanges extérieurs, le déficit du solde courant, hors dons, s’élèverait à 
FCFA 361 milliards en 2007, soit 10,6 �u PIB, contre 11,1 �n 2006. Le compte de capital enregistrerait un excédent de FCFA 414 milliards contre FCFA 319 milliards l’an passé. Cette évolution serait due à l’importance des investissements directs, en liaison avec la vente, intervenue fin 2006, de 51 �e l’ONATEL à une société non résidente. 
La politique budgétaire devrait rester expansionniste en 2007. Les recettes bénéficieraient des réformes de l’administration fiscale et des produits de privatisation. Toutefois de nouvelles dépenses en capital seraient mises en oeuvre dans le cadre de la stratégie de lutte contre la pauvreté. Les dépenses courantes continueraient aussi de progresser (hausse des salaires et des transferts et subventions). 
Dans le domaine structurel, la mise en oeuvre de la réforme du secteur énergétique, notamment la privatisation de la Société Nationale Burkinabè d’Electricité (SONABEL) et l’ouverture du capital de la Société Nationale Burkinabè d’Hydrocarbures (SONABHY) au secteur privé, pourrait permettre d’accroître l’offre d’énergie et de réduire l’incidence du choc pétrolier sur les finances publiques. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
II. Transfert de techniques écologiquement rationnelles (écotechniques), coopération et création de capacités 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Il s’agit des transferts de techniques permettant un développement durable dans les secteurs de l’agriculture, de la santé, de l’eau, de la gestion urbaine, de l’énergie et des transports.  
A. Approches en matière d’écotechniques 
On définit les écotechniques de la façon suivante : " les techniques écologiquement rationnelles (écotechniques) protègent l’environnement, sont moins polluantes, utilisent de façon plus durable toutes les ressources, autorisent le recyclage d’une proportion plus importante de leurs déchets et produits ainsi qu’un traitement des déchets résiduels plus acceptable que celui que permettraient les techniques qu’elles remplacent. Il est ensuite indiqué que " les écotechniques ne sont pas seulement des techniques particulières, mais aussi des systèmes complets, englobant savoir-faire, procédures, biens et services, matériel et procédures d’organisation et de gestion.  
Les écotechniques étant ainsi définies, il y’a lieu de s’attacher à recenser les secteurs industriels et économiques qui pourraient bénéficier de transferts de techniques de remplacement, ainsi que les techniques susceptibles de faire l’objet de ces transferts. Ces travaux doivent viser non pas à mettre au point des écotechniques mais à promouvoir l’accès à ces techniques et à favoriser leur intégration et utilisation par l’information, la formation et l’octroi de financements en tenant compte du contexte national.  
Avant les années 90, la plupart des recherches sur les écotechniques étaient axées sur la mise au point et le transfert de techniques de " fin de chaîne " visant à extraire les substances nocives des émissions et des rejets et les traiter ou les éliminer dans de bonnes conditions de sécurité. Au cours des années 90, la priorité s’est portée sur une production moins polluante, par la réduction ou l’élimination de la production de substances nocives durant le processus de fabrication. Le concept de production moins polluante, lancé par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) en 1989, a favorisé le remplacement des techniques de fin de chaîne par des techniques de production moins polluantes. Cette substitution s’est ensuite traduite par l’apparition de divers concepts nouveaux, tels que ceux de prévention de la pollution, d’éco-efficience, de facteur 4 et de facteur 10.  
Cette tendance à privilégier les techniques de production moins polluantes a été encore renforcée par la prise de conscience de leur rentabilité, qui peut permettre à l’entreprise de tirer des avantages financiers, tant directement grâce à une diminution des coûts afférents aux matières premières, au traitement des déchets, à la responsabilité et aux assurances, qu’indirectement, grâce à la publicité verte et l’amélioration des relations avec le public. Ces avantages financiers, qui augmentent au fur et à mesure du renforcement des politiques de protection de l’environnement et de l’internalisation des coûts écologiques, sont pris en compte et quantifiés dans les nouveaux systèmes de comptabilité et de gestion, tels que la comptabilité de gestion prévisionnelle et les systèmes de gestion écologiques. Dans d’autres cas, l’adoption de techniques moins polluantes peut ne pas être rentable pour l’entreprise, mais continuer cependant à se justifier sur le plan économique, du fait des avantages écologiques externes qui en résultent.  
B. Politiques et stratégies des pouvoirs publics 
Les études menées dans de nombreux pays sur une longue période montrent que la croissance économique à long terme est imputable au moins pour moitié aux progrès techniques, résultant des améliorations de productivité du capital et du travail et de l’introduction de nouveaux procédés, produits et services. En vue de favoriser le développement des technologies, certains pays ont commencé à élaborer des stratégies nationales envisageant l’adoption de techniques moins polluantes. Ces stratégies poursuivent trois objectifs complémentaires : a) promouvoir des industries concurrentielles tant sur le marché national que sur le marché mondial et contribuant au développement durable; b) offrir aux entreprises des conditions les incitant à investir dans les nouvelles techniques, notamment en ce qui concerne l’investissement étranger, le transfert de technologies et le savoir-faire en matière de gestion; c) encourager la formation de partenariats de recherche et de développement entre les secteurs public et privé, afin de favoriser l’adaptation, la commercialisation et la diffusion de techniques moins polluantes. Ces nouvelles stratégies ont bénéficié d’une aide internationale, telle que celle accordée par le Département des affaires économiques et sociales du Secrétariat des Nations Unies.  
Le transfert de techniques moins polluantes vers les pays en développement est plus efficace quand il résulte d’une demande émanant d’entreprises de ces pays. Cette demande dépend dans une large mesure des politiques nationales en matière de développement durable. D’une façon générale, les pays qui ont adopté des politiques de l’environnement énergiques ont plus bénéficié de transferts de technologies et ont enregistré une croissance économique plus rapide que les pays dont les politiques environnementales manquaient de dynamisme.  
Les politiques environnementales qui ont réussi à favoriser le transfert de technologies moins polluantes sont généralement fondées sur des approches souples alliant incitations économiques, assistance technique aux entreprises et mesures réglementaires. Ce type d’approches a effectivement favorisé l’adoption de techniques moins polluantes plutôt que l’application de mesures, plus coûteuses, de réduction de la pollution " en fin de chaîne ".  
Des centres nationaux des techniques propres ont été établis dans un nombre croissant de pays, souvent avec l’aide d’organisations internationales ou de pays donateurs. Ces centres dont la plupart ont été créés dans le cadre des programmes de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI)/PNUE, du World Environment Center et de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), aident les entreprises nationales à acquérir et à intégrer des méthodes de production moins polluantes en leur offrant des projets de formation, d’assistance technique et de démonstration et en les mettant en contact avec des instances susceptibles de leur proposer des technologies moins polluantes. Ces centres ont été un instrument efficace de transfert de technologies moins polluantes, au niveau international comme au niveau national, en particulier pour des petites et moyennes entreprises.  
La mise en place de politiques nationales visant à promouvoir le transfert d’écotechniques, notamment par l’octroi d’incitations financières, a été freinée par l’absence d’instruments d’évaluation permettant de distinguer les écotechniques des autres. Le caractère écologiquement rationnel d’une technique s’apprécie par rapport à celle qui est utilisée et qu’elle vise à remplacer. Le classement d’une technique dans la catégorie des écotechniques diffère par conséquent selon les pays et évolue dans le temps. Les instruments et compétences nécessaires à l’application des nouveaux concepts de " vérification " et " d’évaluation " environnementales des technologies, qui ont été élaborés afin d’aider à mesurer la rationalité écologique de techniques dans des contextes particuliers, ne sont pas encore largement répandus dans les pays en développement.  
C. Financement des transferts de techniques et coopération internationale 
Si investir dans une production moins polluante peut être profitable pour l’entreprise et bénéfique pour l’ensemble de la société, le financement de ces investissements peut néanmoins soulever des difficultés. Il est possible, par exemple, que le capital nécessaire ne soit pas disponible parce que la rentabilité de ces investissements n’est pas pleinement reconnue, ou encore parce que l’entreprise n’a pas accès au crédit. En outre, ces investissements peuvent présenter sur le plan collectif des avantages qui ne se traduisent pas pour l’entreprise par des recettes.  
Les donateurs, les institutions financières internationales et d’autres organisations ont créé un grand nombre de fonds et de programmes pour promouvoir le transfert d’écotechniques à des conditions plus favorables que celles qui peuvent être obtenues sur les marchés financiers. Ces programmes accordent des aides sous forme de dons, de lignes de crédit spéciales, de bonificateur de taux d’intérêt, d’assistance technique, de réduction des droits de licence ou de propriété, ou encore de formation ou d’autres prestations. Parallèlement, la part de l’aide publique au développement affectée à la protection de l’environnement a sensiblement progressé, d’où une augmentation des possibilités de financements des transferts de technologies provenant de cette source.  
Plusieurs accords internationaux relatifs à l’environnement, notamment la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, le Protocole de Montréal à la Convention de Vienne pour la protection de la couche d’ozone, et la Convention sur la diversité biologique, comportent des dispositions prévoyant d’accorder des aides financières nouvelles ou supplémentaires en faveur du transfert d’écotechniques. Ces aides, accordées par exemple par l’intermédiaire du Fonds pour l’environnement mondial et du Fonds multilatéral du Protocole de Montréal, ont permis à de nombreux pays en développement d’obtenir les moyens d’acquérir des techniques moins polluantes et plus avancées. À cet égard, le mécanisme en faveur d’un développement moins polluant prévu dans le Protocole de Kyoto à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques pourrait devenir une source de financement importante, mais ce mécanisme reste à mettre en place.  
Ces nouveaux fonds et programmes ne suffisent toutefois pas à financer la totalité des aides au transfert des technologies nécessaires pour empêcher la dégradation de l’environnement causée par le développement industriel et l’augmentation de la consommation.  
En outre, une partie des fonds disponibles pour promouvoir le transfert d’écotechniques n’est pas utilisée aussi efficacement qu’elle pourrait l’être, faute d’une programmation des investissements prenant suffisamment en compte à la fois les aspects financiers et environnementaux. Les sommes disponibles pour de bons projets sont considérables, mais les propositions de projets bien conçus ne sont pas assez nombreuses. En outre, les informations sur les financements et les programmes d’aide disponibles et sur les conditions dont ils sont assortis, ne sont pas facilement accessibles, ce qui réduit la capacité des entreprises et des organismes à obtenir de l’aide.  
Par ailleurs, l’aide internationale en faveur des transferts de technologies est souvent fonction de l’offre, et donc d’une efficacité limitée par rapport aux préoccupations prioritaires des pays bénéficiaires. Certains de ces pays s’orientent vers une approche privilégiant la demande en améliorant les mécanismes de programmation et les capacités nationales afin de mieux ajuster leurs priorités économiques, sociales et environnementales nationales à l’aide internationale disponible. Pour que les efforts des pays bénéficiaires soient couronnés de succès, il faut notamment que les sources d’aide internationale réorientent également leur politique dans le même sens.  
D. Investissement direct étranger (IDE), commerce et transfert de techniques 
Le transfert de techniques de production moins polluantes se fait généralement d’entreprise à entreprise et toujours dans le cadre d’IDE, d’échanges commerciaux ou d’autres transactions de ce type. Toutefois, tout investissement direct étranger n’implique pas un transfert de techniques et toutes les techniques transférées ne sont pas écologiques. Il n’existe pas de méthode reconnue de quantification des transferts de techniques et de calcul du pourcentage de ces dernières présentant un caractère écologique.  
Cependant, on s’accorde généralement sur le fait que la croissance rapide des échanges et de l’investissement direct étranger enregistrée ces dernières années, en raison notamment de la mondialisation, s’est accompagnée d’un accroissement des transferts de techniques. Le montant total des apports d’inves-tissement direct étranger a atteint 865 milliards de dollars en 1999, soit un chiffre quatre fois supérieur à la moyenne pour la période 1988-1993. Sur ce montant, 208 milliards de dollars sont allés aux pays en développement, soit une progression par rapport aux 47 milliards pour la période 1988-19933. L’IDE provient principalement de grandes sociétés transnationales de pays développés qui poursuivent d’importants programmes de Recherche et Développement et doivent amortir le coût de cette recherche sur un marché aussi vaste que possible4. Les travaux réalisés par la CNUCED dans ce domaine ont contribué à intégrer le concept de développement durable dans l’IDE et les activités des sociétés transnationales.  
L’adoption de normes environnementales plus strictes, tant dans les pays développés que dans les pays en développement, l’élargissement des marchés des produits écologiques et les pressions croissantes de l’opinion publique en faveur d’une amélioration des performances environnementales des entreprises ont également contribué à l’augmentation des transferts de techniques intervenant dans le cadre de transactions commerciales. De plus en plus de sociétés multinationales appliquent des normes écologiques générales dans toutes leurs opérations et les imposent à leurs fournisseurs.  
E. Systèmes et technologies de l’information 
On dispose de beaucoup d’informations sur les techniques moins polluantes et de nombreux systèmes d’information sur ces techniques ont été mis en place, tant par les organisations des Nations Unies que par d’autres organismes nationaux et internationaux. Toutefois, ces systèmes ne sont pas suffisamment reliés entre eux pour pouvoir remplir pleinement leur rôle de diffusion de l’information.  
Le développement du réseau " Global Information Network on Cleaner Production " et du réseau " European Good Environmental Practices Network " et les réseaux " Information Network of Cleaner Production Centres " et du " Sustainable Alternatives Network " actuellement en cours de création, devraient faciliter l’accès aux données relatives aux techniques moins polluantes.  
Les progrès réalisés dans le domaine des techniques de l’information et des communications, en particulier le développement d’Internet, ont joué un rôle essentiel dans le processus de mondialisation. Si les nouvelles techniques de l’information et de la communication peuvent certainement contribuer au développement économique et à la protection de l’environnement en améliorant l’efficience de la production et la distribution, l’impact global de ces techniques sur l’environnement n’apparaît pas encore clairement. Ainsi, par exemple, le commerce électronique de détail et interentreprises progresse rapidement et ouvre de nouveaux marchés aux entreprises des pays développés et en développement. Toutefois, des études montrent que les nouveaux systèmes de production et de distribution faisant appel au réseau Internet ou à d’autres systèmes d’information peuvent effectivement diminuer les effets nocifs de l’activité considérée sur l’environnement, grâce en particulier à une réduction des espaces de stockage et de vente de détail, mais ils peuvent tout aussi bien les accroître, en particulier parce qu’ils nécessitent notamment un recours accru à des moyens de transport qui consomment beaucoup d’énergie. On craint également que le développement de l’utilisation des systèmes d’information et de communication de pointe ne marginalise encore les pays, les communautés et les entreprises mal reliées aux réseaux d’information.  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
III Gestion des biotechnologies respectueuse de l’environnement 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
L’OCDE définit les biotechnologies comme « l’application de la science et de la technologie aux organismes vivants à d’autres matériaux vivants ou non vivants, pour la production de savoir, biens et services ». 
Les biotechnologies, comme leur nom l'indique, résultent d'un mariage entre la science des êtres vivants - la biologie - et un ensemble de techniques nouvelles issues d'autres disciplines telles que la microbiologie, la biochimie, la biophysique, la génétique, la biologie moléculaire, l'informatique... 
Par abus de langage, on les restreint souvent au domaine du génie génétique et aux technologies issues de la transgénèse, permettant en particulier d'intervenir sur le patrimoine génétique des espèces pour le décrypter ou le modifier (création d'organismes génétiquement modifiés (OGM)). 
Présentation du secteur 
Les biotechnologies jouent un rôle important dans le secteur des industries de la santé, mais ont aussi un rôle émergent dans les secteurs de l’environnement, de l’agriculture, de l’agro-alimentaire, ainsi que pour la mise au point de processus industriels innovants. 
Dans le secteur de la santé, la découverte de nouveaux traitements fait de plus en plus appel aux biotechnologies pour rechercher les causes des maladies, concevoir, tester et produire des médicaments spécifiques. Ceci suppose un effort de recherche très important pour comprendre le fonctionnement des organismes, et concevoir des médicaments capables d'agir sur d'éventuelles perturbations. 
Cet effort de recherche est de plus en plus externalisé par les sociétés pharmaceutiques vers les sociétés de biotechnologie. Cette externalisation de la R&D permet d'avoir accès à une offre plus diversifiée de produits finis, c’est-à-dire de candidats médicaments pour lesquels la preuve de concept (essais in vitro et/ou en culture cellulaire), la preuve de faisabilité (essais chez l’animal), voire l'évaluation clinique chez l’homme ont déjà été faites. La présence effective d’un tissu de jeunes entreprises innovantes de biotechnologie est donc une source d’innovations majeures pour le secteur pharmaceutique. Ainsi, actuellement 15�es nouveaux médicaments sont issus des biotechnologies et les projections portent ce chiffre à 40�our 2010. 
Au-delà du secteur pharmaceutique, les biotechnologies jouent un rôle de plus en plus important dans la bio-industrie, les domaines de l’environnement et de l’agronomie. Les biotechnologies peuvent permettre la mise au point de capteurs de l’état de l’environnement, de sa pollution par des substances chimiques. Elles peuvent servir à la mise au point de procédés de recyclage innovants. Les organismes génétiquement modifiés peuvent être utilisés pour produire des matériaux innovants, des substances chimiques, très difficiles ou très coûteux à obtenir par la chimie traditionnelle. 
Le développement des biotechnologies dans le domaine de l'agriculture, au travers en particulier des OGM soulève de nombreuses polémiques, au niveau de certains groupements professionnels d'agriculteurs (comme la Confédération Paysanne en France) et des ONG comme Greenpeace ou les Amis de la Nature. L'association Inf'OGM suit l'actualité dans ce domaine afin d'alimenter le débat public. Les entreprises actives dans ce secteur sont représentées au niveau européen par EuropaBio. 
Principaux domaines d’application industrielle des biotechnologies  
Pour le développement durable, les procédés enzymatiques constituent les applications industrielles « propres » les plus intéressantes et les plus utilisées : la production de détergents divers et tensioactifs, désencollage/désamidonnage des textiles tissés avant leurs coloration et traitement de surface, le marché des amidons et fécules, hydrolyse des sucres de l’amidon, productions alimentaires (procédés de fermentation), autres industries (alimentation animale, fabrication ou traitement du papier, y compris le blanchiment et le désencrage, le traitement des cuirs, la bio-chimie fine, ou encore le traitement des graisses et huiles). 
Mais on retrouve des biotechnologies utilisées dans tous les secteurs de l’industrie, et leur développement est poussé par le développement des législations et normes qui fixent des seuils de plus en plus bas de pollution admissibles, notamment en terme de production de gaz à effet de serre ou substances volatiles toxiques ou cancérigènes pour l’environnement ou l’espace de travail (formaldéhydes, méthanol, etc. désignés souvent par le sigle « COV » signifiant composé organique volatile) ainsi que dans l’agriculture (pour éviter la contamination des ressources en eau potable ou la toxication des sols et de l’environnement, ou limiter aussi la production de gaz à effet de serre) où les techniques de bioremédiation sont de plus en plus présentes. 
La réfaction et/ou l’enchérissement des ressources pétrolières ou gazières conduit aussi à trouver des alternatives énergétiques notamment par la production de biogaz et d’alcool. 
Les biotechnologies constituent donc un très vaste domaine, aux applications industrielles importantes, et en terme économique un très vaste marché : 
• Les biocatalyseurs : utilisés depuis des siècles dans la fabrication de produits alimentaires, mais aussi comme procédés innovants pour l’industrie « propre » (industrie des détergents, industrie textile, amidon et fécule, bière, patisserie et panification, vins et jus de fruit, dégradation de l’amidon en sucres pour la fabrication d’alcool comme solvant, industrie alimentaire des additifs pour l’amélioration des qualités nutritives des aliments, industrie laitière pour la conversion du lactose en sucre assimilable, arômes de fromages, arômes alimentaires biosynthétiques, colorants alimentaires de synthèse), alimentation animale (hydrolyse des protéines pour la production de farines à haut rendement), industrie des cosmétiques (production de bases de crèmes et de collagènes), industrie papetière (dissolution des pâtes, blanchiment, contrôle de viscosité des amidons), procédés de tannage (élimination des poils et graisses), traitement des graisses (hydrolyse des graisses et lécithines, estérification, production d’agents de solubilité, bio-détergents, savons et procédés de saponification), chimie fine (produits pharmaceutiques).  
o Les procédés de fermentation traditionnelle : fermentation alcoolique, acides organiques (acide citrique, acide acétique, ...), production d’antibiotiques, production de dérivés chimiques, biopolymères, etc. à l’aide de cultures de micro-organismes.  
o L’utilisation des enzymes et biocatalyseurs : procédés alimentaires, substances chimiques, chimiothérapie, biosenseurs, équipements médicaux de diagnostic.  
o L’industrie des combustibles et produits organiques alternatifs au pétrole : photolyse de l’hydrogène, digesteurs de biomasse pour la production de méthane, alcools (à partir de sucres végétaux).  
• La biologie moléculaire et le génie génétique de l’ADN recombinant (ADN donneur, ADN vecteur ou ADN hôte) : utilisation pour la synthèse de produits organiques (produits chimiques ; bio-protéines : hormones de synthèse, anti-corps, facteurs sanguins).  
o Les technologies des interférons et anticorps monoclonaux : développement de thérapeutiques, équipements de diagnostic.  
o Les cultures de cellules végétales et protéines unicellulaires : production de biomasse, produits chimiques (stéroïdes, alcaloïdes, etc.)  
o Les cultures de cellules animales de mammifère.  
o La sélection des plantes et les cultures de tissus végétaux.  
• La bioremédiation pour le traitement et l’utilisation des déchets : traitement des eaux usées, dépollution ou détoxication des sols (métabolisation des polluants par des micro-organismes), herbicides, traitement et reconversion des sous-produits de l’industrie agro-alimentaire.(déchets de cellulose, du petit-lait de la fabrication de fromages et beurres, graisses animales, écarissage et farines animales, etc.).  
• Les procédés biologiques de fixation de l’azote : réduction de l’usage des engrais azotés pour les productions agricoles, production d’ammoniac à partir d’azote gazeux atmosphérique.  
• Les autres procédés industriels associés : système de recyclage des eaux usées ; collecte, prétraitement et filtration des captages d’eau potable, extraction et purification des produits miniers, développement de réacteurs sans combustible fossile et sans chimie polluante, isolation/concentration et récupération ou filtration des catalyseurs et organismes utilisés dans la fabrication de sous-produits.  
 
 
L’apparition de la biologie moléculaire au milieu des années 70 et des techniques que l’on qualifie de " nouvelles " biotechnologies (appelées ci-après " biotechnologie ") promettait d’ouvrir des possibilités importantes de s’attaquer aux grands problèmes du développement. Parmi les objectifs des biotechnologies figuraient l’amélioration des soins de santé, l’augmentation de la productivité agricole, l’utilisation d’une énergie moins polluante et la protection de l’environnement.  
Il est indiqué que les biotechnologies peuvent contribuer au développement durable dans cinq domaines :  
a) L’augmentation des disponibilités en nourriture, aliment pour bétail et matières premières renouvelables; 
b) L’amélioration de la santé des populations; 
c) Le renforcement de la protection de l’environnement; 
d) Le renforcement de la sécurité de l’utilisation des biotechnologies et l’élaboration de mécanismes internationaux de coopération; et 
e) La mise en place de mécanismes permettant le développement et l’application écologique des biotechnologies. 
Dix ans après la Conférence de Rio, les biotechnologies sont devenues un secteur économique important, mais la plupart des avantages qui devaient en découler pour le développement durable ne se sont pas concrétisés. Dans certains pays industriels, les biotechnologies constituent un secteur rentable qui joue un rôle stratégique dans le renforcement de la compétitivité nationale sur le marché mondial, bien que les risques que présentent ces biotechnologies suscitent de plus en plus d’inquiétude. Dans les pays en développement, les biotechnologies ne répondent pas encore aux premières attentes qu’elles avaient suscitées dans le domaine économique et social.  
Les biotechnologies, comme les autres technologies stratégiques, obéissent à des impératifs commerciaux et les capitaux requis pour développer le produit et obtenir son agrément sont souvent importants. Dans les pays industriels avancés, les investissements nécessaires au développement et à la commercialisation sont principalement financés sur le marché privé du capital-risque. De ce fait, les innovations sont principalement entre les mains du secteur privé et font l’objet de droits exclusifs, ce qui fait qu’elles sont quasiment inaccessibles à la plupart des pays en développement. Le développement des technologies et leur transfert vers les pays en développement ont été en outre freinés par l’insuffisance des ressources financières et humaines et la forte diminution des fonds publics nationaux affectés à la recherche et au développement.  
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Compte tenu de ces contraintes, seuls quelques-uns des plus grands pays en développement disposent à priori de capacités dans le secteur des biotechnologies. Pour la grande majorité des autres, ces organisations du système des Nations Unies et les autres organismes internationaux d’assistance technique demeurent les principaux canaux de transfert de technologies. Depuis la tenue de la Conférence sur l’environnement et le développement, les activités menées dans le cadre de plusieurs programmes internationaux ont abouti à la création de produits et de processus biotechniques, en particulier dans le secteur de la santé et de l’agriculture. Toutefois, l’impact de ces biotechnologies sur le développement économique et social reste limité du fait de la diminution des budgets des donateurs, de la réorientation des priorités de ceux-ci et des relations inégales entre partenaires des pays industriels et des pays en développement lorsqu’il y a collaboration.  
24. Les investissements du secteur privé dans les biotechnologies n’ont pas seulement pour résultat l’innovation et le développement de produits, mais peuvent également favoriser la croissance économique dans les pays en développement. Les organismes publics à but non lucratif continueront à jouer un rôle important dans la promotion des objectifs plus vastes et non commerciaux des biotechnologies. À cet égard, le principal défi actuellement posé est celui de trouver les moyens de développer des biens collectifs à partir des biotechnologies, tout en continuant à inciter les entreprises à innover dans ce secteur.  
25. Les biotechnologies soulèvent de graves problèmes éthiques et sociaux, notamment en ce qui concerne la distribution équitable des avantages qui en résultent, la biosécurité et la responsabilité envers les générations futures. L’incidence des biotechnologies ne peut guère être contenue à l’intérieur des frontières nationales et varie souvent d’un pays à l’autre, selon les conditions écologiques, sociales et économiques locales. Des efforts sont actuellement entrepris pour s’attaquer aux problèmes urgents parmi lesquels : le renforcement de la capacité des pays en développement à acquérir des biotechnologies et à les intégrer dans des programmes de développement durable dans de bonnes conditions de sécurité; l’établissement de forums où les institutions publiques et privées et la société civile puissent examiner les actions possibles et débattre de questions controversées aux niveaux national, régional et international; et la mise en place de mécanismes novateurs et de fonds spéciaux de recherche sur les besoins critiques des pays les plus pauvres.  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Glossaire de la biotechnologie pour l'alimentation et l'agriculture 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
A Abréviation d'adénine. 
aberration chromosomique Changement anormal dans la structure ou le nombre de chromosomes, incluant l'absence, la duplication, l'inversion, la translocation, l'aneuploïdie, la polyploïdie, ou n'importe quelle modification de l'état normal. Bien qu'elles puissent être des mécanismes pour accroître la diversité génétique, la plupart des altérations sont fatales ou débilitantes, surtout chez les animaux. Voir: mutation chromosomique. 
aberration de chromosome Voir: aberration chromosomique. 
abiotique Absence d'organisme vivant. 
abzyme Voir: anticorps catalytique. 
Ac Abréviation d'anticorps 
acaricide Pesticide utilisé pour tuer ou contrôler les acariens. 
acarien Arachnides dans leurs deux formes de vie, libre et parasitaire. L'infestation des plantes cultivées réduit la production en détruisant les tissus foliaires. ils peuvent aussi infester les endroits de travail dans les cultures tissulaires végétales en contaminant les cuves de culture, et propager de ce fait des bactéries et des champignons. 
ACC synthase Abréviation de l'acide 1-aminocyclopropane-1-carboxylase. Cette enzyme catalyse l'étape cinétiquement limitante de la voie biosynthétique de l'éthylène et elle est particulièrement importante dans la maturation des fruits. Typiquement, les plantes portent différents gènes pour l'ACC synthase qui sont différentiellement régulés en réponse à plusieurs facteurs chimiques, développementaux et environnementaux. 
acclimatation Adaptation d'un organisme vivant (végétal, animal ou micro-organisme) à un environnement modifié qui l'expose à un stress physiologique. L'acclimatation ne doit pas être confondue avec l'adaptation. 
Accord international sur les ressources génétiques végétales Premier accord complet et volontaire, au niveau international (adopté en 1983), traitant les ressources génétiques végétales pour l'alimentation et l'agriculture. Conçu comme instrument pour favoriser l'harmonie internationale en ce qui concerne l'accès aux ressources génétiques végétales pour l'alimentation et l'agriculture. Après des négociations étendues pour réviser l'accord en harmonie avec la convention sur la diversité biologique, un Traité international sur les ressources génétiques végétales pour l'alimentation et l'agriculture a été adopté par la Conférence de la FAO en 2001. 
accouplement assortatif Accouplement dans lequel les partenaires sont choisis sur la base de la similarité phénotypique. 
accouplement factoriel Plan d'accouplement dans lequel chaque parent mâle s'accouple avec chaque parent femelle. Rendu possible chez les animaux grâce aux moyens de la production d'embryons in vitro. Un tel plan d'accouplement réduit considérablement le taux de croisement consanguin dans un programme de sélection. 
accouplement frère-soeur Croisement délibéré d'individus issus des mêmes parents. Il est effectué généralement où l'auto-incompatibilité empêche la production d'une descendance auto-fécondée. 
acellulaire Tissus ou organismes qui ne sont pas formés de cellules séparées mais possèdent, le plus souvent, plus qu'un noyau. 
acétyl-CoA Abréviation d'acétyle-coenzyme A. 
acétyl coenzyme A (Abréviation: acétyl CoA). Composé formé dans la mitochondrie lorsqu'un groupe acétyle (CH3CO-)- provenant de la dégradation des lipides, des protéines ou des carbohydrates- se combine avec le groupe thiol (-SH) du coenzyme A. 
acide abscisique Phytohormone impliquée dans le contrôle de nombreuses réponses des plantes aux stress abiotiques, telle que la fermeture des stomates en cas de déficit hydrique (c.a.d. sécheresse). 
acide adénylique Synonyme d'adénosine monophosphate, un (ribo)nucléotide contenant le nucléoside adénosine. Le désoxyribonucléotide correspondant est appelé désoxyadénosine 5'- monophosphate ou acide déoxyadénylique. 
acide aminé Composé ayant à la fois un groupement amine (-NH2) et un groupement carboxyl (-COOH). En particulier, chacun des 20 blocs constitutifs des protéines ayant la formule NH2-CR-COOH où R est différent pour chaque acide aminé spécifique. Voir: annexe 3. 
acide aminé essentiel Acide aminé nécessaire pour un métabolisme normal, mais qui ne peut être synthétisé par l'organisme. Il doit donc être apporté par la nourriture. 
acide cytidylique Synonyme de cytidine monophosphate (abréviation: CMP), un (ribo)nucléotide contenant le nucléoside cytidine. Le déoxyribonucléotide correspondant est appelé déoxycytidine 5'- monophosphate ou acide déoxycytidylique. 
acide déoxyribonucléique Voir: ADN. 
acide désoxyribonucléique Ancien nom de l'acide déoxyribonucléique. 
acide éthylène diamine tétracétique (Abréviation: EDTA). Chélateur, employé pour lier des éléments nutritifs, comme le fer, sous une forme soluble et disponibles aux cellules végétales in vitro. C'est aussi un inhibiteur puissant de l'activité de la DNase. Il est donc utilisé comme additif dans la conservation à long terme de l'ADN en solution. 
acide guanylique Synonyme de guanosine monophosphate (abréviation: GMP); (ribo)nucléotide contenant le nucléoside guanosine. Le désoxyribonucléotide correspondant est appelé acide désoxyguanylique. 
acide nucléique Macromolécule constituée de nucléotides polymérisés. Il en existe deux formes l'ADN et l'ARN. Les acides nucléiques peuvent être linéaires ou circulaires, et simple ou double brin. Voir: hélice. 
acide nucléique peptidique (Abréviation: PNA pour peptide nucleic acid). Analogue synthétique d'oligonucléotide, dans lequel le squelette sucre est remplacé par une chaîne peptidique sur laquelle les résidus de nucléosides sont attachés. Des sondes faites à partir de PNA montrent une spécificité plus grande que celles faites à partir d'ADN. 
acide nucléique simple brin Molécules d'acides nucléiques constituées d'une seule chaîne de polynucléotides. Les génomes de plusieurs virus sont des molécules d'ADN ou d'ARN simple brin, comme la plupart des ARN biologiquement actifs. Plusieurs molécules d'ARN contiennent des régions double brin, qui sont formées par l'appariement intra-brin des séquences auto-complémentaires, ce qui détermine la forme (conformation) tridimensionnelle que ces molécules adoptent in vivo. 
acide ribonucléique (Abréviation: ARN). Polymère d'acide organique composé de nucléotides tels que l'adénosine, la guanosine, la cytidine et l'uridine. Matériel génétique de certains virus, mais plus généralement c'est la molécule qui dérive de l'ADN par transcription et qui porte l'information (ARN messager), donne une structure subcellulaire (ARN ribosomal), transporte les acides aminés (ARN de transfert) ou bien facilite sa propre modification biochimique ou celles des autres molécules d'ARN. 
acide thymidylique (Abréviation: TMP ou dTMP). Synonyme de thymidine 5'-monophosphate. Un désoxyribonucléotide contenant le nucléoside thymidine. 
acide uridylique Synonyme d'uridine 5'-monophosphate (abréviation: UMP). Un (ribo)nucléotide contenant la base uracile. Voir: uridine triphosphate. 
AcM Abréviation de: anticorps monoclonal. 
ACP Abréviation de protéine porteuse d'acyle (acyl carrier protein). 
acquis Développé en réponse à l'environnement, non hérité, tel qu'un caractère (caractéristique acquise) résultant d'un ou de plusieurs effets environnementaux. cf acclimatation. 
acrocentrique Chromosome dont le centromère est en position terminale. 
acropétale Prenant naissance ou se développant dans une série longitudinale à partir de la base vers le sommet. Contraire de: basipétale. 
adaptation Ajustement d'une population à son environnement au cours de générations. Cette adaptation est associée (au moins pour partie) à des changements génétiques résultants de la séléction imposée par l'environnement modifié. A ne pas confondre avec acclimatation. 
addition d'un gène Addition d'une copie fonctionnelle d'un gène au génome d'un organisme. 
adénine (Abréviation: A). Une des bases présentes dans l'ADN et l'ARN. Voir: adénosine. 
adénosine(Ribo)nucléoside résultant de la combinaison de la base adénine (A) et du sucre D-ribose. Le désoxyribonucléoside correspondant est appelé désoxyadénosine. Voir: adénosine triphosphate, acide adénylique, dATP. 
adénosine diphosphate (adénosine 5'-diphosphate) (Abréviation: ADP). Voir: adénosine triphosphate. 
adénosine monophosphate (adénosine 5'-monophosphate) (Abréviation: AMP). Voir: acide adénylique, adénosine triphosphate. 
adénosine monophosphate cyclique (abréviation: AMP cyclique, AMPc). «Messager» chimique qui régule plusieurs réactions intracellulaires par transduction des signaux des facteurs de croissance extracellulaires aux voies métaboliques intracellulaires. 
adénosine triphosphate (adénosine 5'-triphosphate) (Abréviation: ATP). Ribonucléoside-triphosphate dont la base est l'adénine. L'ATP est d'une importance fondamentale comme principale source d'énergie chimique chez tous les organismes vivants. Il est également nécessaire à la synthèse de l'ARN puisqu'il en est un précurseur direct. L'ATP est composé d'adénosine et de trois groupements phosphate, liés linéairement. Les phosphates sont attachés à l'adénosine par le 5'-hydroxyl de son ribose (sucre). Lors de l'hydrolyse, ces liaisons produisent soit une molécule d'adénosine 5'-diphosphate (ADP) et l'ion phosphate inorganique, soit une molécule d'adénosine 5'-monophosphate (AMP) et du pyrophosphate; dans les deux cas, l'énergie libérée est utilisée pour alimenter en énergie des processus biologiques. L'ATP est regénérée par la phosphorylation de l'AMP et de l'ADP. 
adénovirus Appartenant au groupe de virus à ADN, trouvé chez les rongeurs, les volailles, les bestiaux, les singes et l'homme. Chez l'homme, ils sont reponsables d'infections du système respiratoire. Ils sont actuellement utilisé comme vecteur dans la thérapie génique, particulièrement pour les gènes exprimés au niveau des poumons. 
ADN Abréviation d'acide déoxyribonucléique, ancienne orthographe: acide désoxyribonucléique. Longue chaîne macromoléculaire de déoxyribonucléotides. L'ADN constitue le matériel génétique de la plupart des organismes et des organites connus, et se trouve habituellement sous forme d'une double hélice, bien que quelques génomes viraux sont constitués par un ADN simple brin et d'autres par un ARN simple ou double-brin. Voir: paires de bases, code génétique. 
ADN «poubelle» Voir: ADN répétitif. 
ADN antisens Un des deux brins d'ADN double-brin, généralement le complémentaire (d'où anti) à l'ARNm, c.a.d. le brin non-transcrit. Pourtant, il n'y a pas un accord universel sur cette convention et les désignations préférées sont brin codant pour le brin dont la séquence est celle de l'ARNm, et brin non codant ou brin matriciel pour le brin complémentaire (c.a.d. la matrice de transcription). 
Ag Abbreviation for antigen. 
ADN avec brèches Molécule d'ADN double brin ayant une ou plusieurs régions simple brin. 
ADN biotinylé Molécule d'ADN marquée à la biotine par l'incorporation d'un nucléotide biotinylé (généralement l'uracile) dans la molécule d'ADN. La détection de l'ADN marqué est réalisée par la formation d'un complexe avec la streptavidine sur laquelle a été attaché un agent colorant tel que la peroxidase qui donne une couleur verte fluorescente suite à une réaction avec différents réactifs organiques. 
ADN chimère Voir: chimère (2). 
ADN chloroplastique L'ADN présent dans le chloroplaste. Même si le chloroplaste possède un petit génome, le grand nombre de chloroplastes par cellule implique une proportion significative d'ADN chloroplastique par rapport à l'ADN total dans une cellule végétale. 
ADN circulaire fermé de façon covalente (Abréviation: cccDNA pour Covalently-Closed Circular DNA). Molécule d'ADN dont les extrémités libres sont ligaturées pour former un cercle. Les brins restent liés ensemble même après la dénaturation. Les plasmides se présentent sous cette forme in vivo. Dans sa forme native, l'ADNccc adaptera une configuration superenroulée. Voir: circularisation. 
ADN complémentaire (Abréviation: ADNc). Brin d'ADN synthétisé in vitro, à partir d'une matrice d'ARN mature utilisant la transcriptase inverse. L'ADN polymérase est ensuite employée pour créer une molécule double brin. L'ADNc se diffère de l'ADN génomique par l'absence d'introns. Synonyme: copie d'ADN. 
ADN complémentaire double brin (Abréviation: ADNcdb). Molécule d'ADN double brin produite à partir d'un ADNc matrice. 
ADN dénaturé ADN double brin qui a été converti en simple brin par cassure des liaisons hydrogènes liant les paires de nucléotides complémentaires. Souvent réversible. Réalisé généralement par la chaleur. 
ADN double brin (Abréviation: ADNdb). Deux brins complémentaires d'ADN reliés sous la forme d'une double hélice. Synonyme: ADN duplex. 
ADN duplex Voir: ADN double brin. 
ADN étranger ADN exogène incorporé dans un génome hôte. 
ADN exogène ADN dérivé d'un organisme, et destiné à être introduit dans une cellule d'une espèce différente. Fait aussi allusion à un ADN étranger ou ADN hétérologue. 
ADN hélicase Enzyme qui catalyse le déroulement des brins complémentaires d'une double hélice d'ADN. Synonyme: gyrase. 
ADN homoduplex Molécule d'ADN double brin, à brins entièrement complémentaires. 
ADN ligase Enzyme catalysant la liaison entre deux molécules séparées d'ADN, formant des liaisons phosphodiesters entre l'extrémité 3'-hydroxyl de l'une et l'extrémité 5'-phosphate de l'autre. Son rôle naturel réside dans la réparation et la réplication de l'ADN. C'est un outil essentiel dans la technologie de l'ADN recombinant puisqu'elle permet l'incorporation d'ADN étranger dans les vecteurs. 
ADN mitochondrial (Abréviation: ADNmt). ADN circulaire présent dans les mitochondries. Chez les mammifères, l'ADNmt représente moins de 1�e l'ADN total, mais dans les plantes, la quantité est variable. Il code pour l'ARNr et l'ARNt et quelques protéines mitochondriales (jusqu'à 30 chez les animaux). 
ADN polymérase Voir: polymérase. 
ADN polymérase ARN dépendante Voir: transcriptase réverse. 
ADN porteur ADN de séquence indéterminée qui est ajouté à l'ADN transformant (plasmide) utilisé dans les procédures de transfert physique d'ADN. Cet ADN additionnel augmente l'efficacité de transformation par électroporation et par des méthodes chimiques. Le mécanisme d'action est inconnu. 
ADN primase Enzyme qui catalyse la synthèse de courtes amorces d'ARN à partir desquelles débute la synthèse des brins d'ADN. 
ADN recombinant Résultat de la combinaison de fragments d'ADN provenant de sources différentes. 
ADN répétitif Séquences d'ADN présentes dans un génome, en plusieurs copies, dont certaines sont le résultat de l'activité d'un rétrotransposon. Une proportion importante de tous les génomes eucaryotes est composée de cette classe d'ADN dont la fonction biologique est mal connue. Parfois se rapporte à «ADN poubelle». 
ADN ribosomique Locus codant l'ARN ribosomique. C'est généralement un locus étendu et complexe, composé typiquement d'un grand nombre d'unités de répétition séparées l'une de l'autre par un espaceur intergénique. Une unité de répétition contient une copie du gène pour chaque ARN ribosomique constituant des ribosomes, séparée l'une de l'autre par un espaceur transcrit interne. 
ADN satellite ADN hautement répétitif dans les génomes des végétaux et des animaux, consistant en millions de copies de séquences ayant une longueur typiquement comprise entre 5 et 500 pb. Des milliers de copies se présentent en tandem (tête à queue) à chacun des différents sites. Il peut être isolé du reste de l'ADN génomique par centrifugation en gradient de densité. 
ADN simple brin (Abréviation: ADNss pour single-stranded DNA). Molécules d'ADN séparées de leur brin complémentaire, suite à son absence ou à une dénaturation. 
ADN source ADN d'un organisme qui contient un gène cible, et utilisé comme matériel de départ dans une expérience de clonage. 
ADN topo-isomérase Enzyme qui catalyze l'introduction ou l'enlèvement des surenroulements dans l'ADN. Synonyme: topo-isomérase. 
ADN zig-zag Voir: ADN-Z 
ADN/ARN non répétitif Séquence de nucléotides qui ne comprend pas une proportion significative de séquences répétées de nucléotides. 
ADNase Voir: DNase. 
ADN-B Forme d'ADN trouvée généralement dans la nature. Une hélice droite. 
ADNc Abréviation d'ADN complémentaire. 
ADNccc Abréviation d'ADN circulaire fermé de façon covalente (covalently-closed circle DNA). Voir: circularisation. 
ADNcdb Voir: ADN complémentaire double brin. 
ADNcp Abréviation d'ADN chloroplastique. 
ADNdb Voir: ADN double brin. 
ADNmt Abréviation d'ADN mitochondrial. 
ADNsb Abréviation de ADN simple brin. 
ADN-T Segment d'ADN du plasmide Ti ou Ri, présent chez les agents pathogènes Agrobacterium tumefaciens et A. rhizogenes, transféré aux cellules végétales et inséré dans leur ADN faisant ainsi partie du processus d'infection. Le type sauvage de l'ADN-T code pour les enzymes qui induisent chez les plantes la synthèse des opines spécifiques nécessaires pour la croissance bactérienne. Dans les ADN-T modifiés, ces gènes sont remplacés par un/des transgène(s). 
ADN-Z Forme d'ADN, où la double hélice est enroulée par la gauche plutôt que la droite. L'ADN adopte la conformation Z quand les purines et les pyrimidines s'alternent sur chacun des brins, par exemple 5'CGCGCGCG 3' ou 3'GCGCGCGC 5'. Synonyme: ADN zig-zag. 
ADP Abréviation d'adénosine diphosphate. 
adventice Plante qui se développe dans un endroit où elle n'est pas désirée. Généralement utilisé pour décrire des plantes qui colonisent facilement et qui peuvent entrer en compétition pour les ressources avec les plantes cultivées. 
adventive Structure se développant en position inhabituelle. Ex. des pousses à partir des racines ou des feuilles, et des embryons à partir de n'importe quelle cellule autre que le zygote. 
aérobie Microorganisme qui a besoin d'oxygène libre pour sa croissance. Contraire d'anaérobie. 
aérobique Actif en présence d'oxygène libre, par exemple, bactéries aérobiques qui peuvent vivre en présence d'oxygène. 
aflatoxines Groupe de composés toxiques, produit en particulier par l'Aspergillus flavus, qui se lient à l'ADN et préviennent la réplication et la transcription. Les aflatoxines peuvent causer une atteinte aigüe du foie et un cancer. Ils représentent un risque sanitaire dans certains aliments conservés. 
AFLP Abréviation de polymorphisme de longueur de fragments amplifiés (amplified fragment length polymorphism). 
Ag Abréviation d'antigène. 
agar Polysaccaride utilisé comme agent gélifiant dans les préparations des milieux nutritifs et obtenu à partir des Rhodophytes (algues rouges). Le type d'agar ainsi que sa concentration peuvent affecter la croissance et l'aspect des explants en culture. 
agarose Principal constituant fonctionnel de l'agar. 
agent alkylant Classe de substances chimiques qui transfèrent des groupes alkyles (méthyle, éthyle, etc.); par exemple au niveau des bases d'ADN. Certaines substances (surtout éthyl-méthane-sulfonate, abrévié EMS) ont été largement utilisées comme mutagènes. 
agent antimicrobien Tout agent chimique ou biologique inhibant la croissance et/ou la survie des micro-organismes. Voir: antibiotique. 
agents biologiques Agents, tels que les vaccins, qui donnent une immunité contre les maladies ou les stress biotiques nocifs. 
agents encapsulants Tout ce qui forme une capsule autour d'une enzyme ou d'une bactérie; les agents les plus communs étant les polysaccharides comme les alginates ou l'agar. Ces agents inertes permettent la diffusion des nutriments et de l'oxygène vers l'intérieur ou l'extérieur de la sphère, et sont facilement convertis de la forme de gel (solide) à la forme de solution (liquide) en modifiant la température ou la concentration en ions. 
agent fusogénique Tout agent chimique, virus, etc., qui entraîne la fusion de cellules. 
agent inactivé Virus, bactérie ou autre organisme traité pour l'empêcher de provoquer une maladie. Voir: vaccin atténué. 
agent infectieux Synonyme de: pathogène. 
agent intercalant Produit chimique capable de s'insérer entre les paires de bases adjacentes d'un acide nucléique double-brin. Un exemple connu est le bromure d'éthidium. 
agent latent Agent pathogène, généralement un virus, présent dans un organisme hôte de façon asymptomatique. 
agent mouillant Substance (généralement un détergeant) qui améliore le contact d'un liquide sur une surface solide en réduisant la tension superficielle. 
agent non virulent Voir: vaccin atténué. 
agent pharmaceutique Voir: agent thérapeutique. 
agent thérapeutique Composé utilisé pour le traitement d'une maladie ou pour améliorer le bien-être d'un organisme. Synonymes: agent pharmaceutique, médicament. 
agitateur Plate-forme, avec une vitesse fixe ou variable, utilisée pour agiter des récipients contenant des cultures cellulaires liquides. Décrit aussi sous le nom d'agitateur à plate-forme. 
agitateur à grande vitesse (impeller) Agitateur utilisé pour mélanger les contenus d'un bioréacteur. 
agitateur à plate-forme Voir: agitateur. 
agitateur oscillant à mouvement alternatif Agitateur à plate-forme utilisé pour agiter les flacons de culture, ayant un mouvement arrière-avant à des vitesses variables. 
agitateur rotatif Appareil rotatif ayant une plate-forme sur laquelle les milieux liquides ou les cultures peuvent être agités en continu. 
agoniste Médicament, hormone ou transmetteur qui se lie à un récepteur pour former un complexe. La formation du complexe déclenche une réponse active d'une cellule. 
agrégat 1. Amas ou masse formé par le rassemblement d'unités. 2. Corps de cellules faiblement associées tel qu'un cal friable ou une suspension cellulaire. 3. Matériel grossier inerte, tel que le gravier mélangé au sol pour augmenter sa porosité. 4. Réaction sérologique dans laquelle l'antigène et l'anticorps réagissent ensemble et précipitent. 
Agrobacterium Genre de bactéries qui comprend plusieurs espèces pathogènes pour les plantes, et cause des symptômes de type tumoral. Utilisées pour la transformation génétique des plantes Voir: Agrobacterium rhizogenes, Agrobacterium tumefaciens plasmide Ti, plasmide Ri. 
Agrobacterium rhizogenes Bactérie provoquant la maladie du «chevelu racinaire» chez certaines plantes, similaire à la maladie de la galle du collet provoquées par Agrobacterium tumefaciens; ceci est réalisé par la mobilisation d'une partie (l'ADN-T) du plasmide Ri (root inducing) bactérien et de son intégration dans le génome de certaines cellules de la plante infectée. Ce processus est utilisé pour insérer des gènes étrangers dans les cellules végétales, mais dans une moindre mesure que la transformation par Agrobacterium tumefaciens. En effet, la régénération d'une plante entière à partir des cultures de racines «chevelues» peut être problématique. 
Agrobacterium tumefaciens Bactérie provoquant la maladie de la galle du collet chez certaines plantes. La bactérie infecte de façon caractéristique une blessure et intègre dans le génome de l'hôte un segment d'ADN du plasmide Ti (tumor inducing). Cet ADN-T transforme la structure des cellules hôtes en une structure tumorale qui synthétise des opines spécifiques que seul le pathogène peut métaboliser. Cette méthode de transfert d'ADN est exploitée en génie génétique végétal. Voir: ADN-T 
AHG Abréviation de globuline antihémophilique (antihaemophilic globulin). 
albinisme Absence héréditaire de pigments chez un organisme. Les animaux albinos n'ont pas de pigments mélaniques dans leur peau, leurs cheveux et leurs yeux. Les plantes albinos ne contiennent pas de chlorophylle. 
albinos 1. Organisme dépourvu de pigmentation suite à une anomalie génétique. L'état est l'albinisme. 2. Plastide mutant dépourvu de chlorophylle. 
albumine sérique Protéine globulaire obtenue à partir du sang et des fluides du corps. Les albumines sériques humaines et bovines sont notées respectivement par ASH et SAB. 
alcool éthylique Voir: éthanol 
aleurone Couche externe de l'endosperme dans une graine, et le site des enzymes impliquées dans la digestion de l'endosperme durant la croissance de la plantule. 
alginate Agent polysaccharidique gélifiant. 
aliment fonctionnel Produit alimentaire qui, au-delà des fonctions nutritionnelles de base, procure des bienfaits physiologiques, démontrant des effets bénéfiques spécifiques sur la santé, y compris la prévention et le traitement des maladies. 
aliment GM Abréviation d'aliment génétiquement modifié. Aliment contenant une quantité supérieure à un taux minimum légal de matière première, obtenu à partir d'organismes génétiquement modifiés. 
allèle Une des formes alternatives d'un gène. Dans une cellule diploïde, il y a deux allèles pour chaque gène (un allèle transmis par chaque parent, bien qu'ils peuvent être identiques). Dans une population, on peut avoir plusieurs allèles d'un gène. Les allèles dominants sont symbolisés par une lettre majuscule, et les récessifs par une lettre minuscule. Dans les hétérozygotes, en cas de co-dominance, les deux allèles sont exprimés. Voir: allèles multiples. Synonyme: allélomorphe. 
allèle létal Forme mutante d'un gène, fatale à l'état homozygote. 
allèle nul Allèle qui fournit un produit génique non fonctionnel. 
allèle récessif État allélique d'un gène, où l'homozygotie est nécessaire pour l'expression du phénotype approprié. Contraire de: allèle dominant. 
allèles co-dominants Voir: co-dominance. 
allèles multiples L'existence, dans une population, de plus que deux allèles sur un même locus. 
allélique (adj.) voir: allèle. 
allélomorphe Voir: allèle. 
allélopathie Sécrétion de produits chimiques tels que les composés phénoliques et les terpènoïdes par une plante, inhibant le développement ou la reproduction de plantes concurrentes. 
allergène Antigène provoquant une réponse immunitaire. 
allogamie Fécondation croisée chez les plantes. Voir: fécondation. 
allogénique Différent à un ou plusieurs loci bien qu'appartenant à la même espèce. Ainsi, une transplantation d'organe effectuée à partir d'un donneur humain à un autre est allogénique, alors que la transplantation entre un babouin et un humain serait xénogénique. 
allométrique Lorsque le taux de croissance d'une partie d'un organisme diffère de celui d'une autre partie ou du reste de l'organisme. 
allopatrique Dans le contexte des populations naturelles d'animaux ou de plantes habitant des régions différentes et séparées. 
allopolyploïde Organisme polyploïde contenant des jeux de chromosomes provenant de l'hybridation de différentes espèces. Contraire de: autopolyploïde. 
allosome Synonyme de chromosome sexuel. 
allotétraploïde Allopolyploïde possédant deux génomes de progéniteurs différents (synonyme: amphidiploïde). 
allotype Classification des molécules d'anticorps selon l'antigénicité des régions constantes; variation déterminée par un seul allèle. 
allozygote Individu hétérozygote pour deux allèles mutants différents. 
allozyme Voir: enzyme allostérique. 
altération de culture Terme employé pour indiquer un changement persistant dans les propriétés de comportement d'une culture (ex: altération de la morphologie, de la constitution chromosomique, de la sensibilité aux virus, des besoins nutritionnels, de la capacité proliférative, etc.). Ce terme doit toujours être suivi par une description précise du changement produit dans la culture. 
amélioration du sol Amélioration des sols pauvres. Elle comporte la décomposition fongique et bactérienne de la matière organique végétale, pour former l'humus; la libération des minéraux - tels que les phosphates - dans le sol, les rendant disponibles aux plantes; la fixation d'azote. Peut parfois comporter un élément de bioremédiation. 
amidon Principale substance de réserve d'hydrates de carbone dans les plantes, trouvée particulièrement mais non exclusivement dans les graines et utilisée comme source de nourriture et d'alimentation et pour divers processus industriels. Large groupe hétérogène de polysaccharides insolubles dans l'eau constitués des deux polymères glucidiques, l'amylose et l'amylopectine en proportions différentes. L'amidon est décomposé in vivo en sucres simples métabolisables par l'action des amylases. 
aminoacyl-ARNt synthétase Enzyme qui catalyse l'attachement d'un acide aminé à son ARNt spécifique. 
amitose Division cellulaire (y compris la division nucléaire par constriction du noyau) qui se produit sans la différenciation des chromosomes comme dans le cas de la mitose. Le mécanisme par lequel l'intégrité génétique est maintenue durant l'amitose est inconnu. 
amniocentèse Procédé pour l'obtention de cellules foetales pour le diagnostique prénatal par prélèvement d'un échantillon du liquide amniotique d'un mammifère gestant. Les cellules sont mises en culture, et le caryotype est contrôlé pour vérifier la présence d'irrégularités connues. (Ex. syndrôme de Down et spina bifida chez l'homme). 
amnios Membrane mince qui délimite le sac rempli de fluide dans lequel se développe l'embryon, chez les vertébrés supérieurs, les reptiles et les oiseaux. 
amont 1. Partie d'ADN située en direction 5' du site considéré. Le point de référence est l'initiation de la transcription, la première base transcrite est désignée par 1, et les nucléotides en amont sont marqués par des signes moins; exemple: -1, -10; 2. En génie chimique, ce sont les phases du processus de fabrication qui précèdent l'étape de la biotransformation. Se réfère à la préparation des matières premières pour un processus de fermentation. Appelé aussi processus amont. 
amorce Oligonucléotide qui, hybridé avec une matrice d'ADN simple brin, forme une structure à double brin à partir de laquelle une ADN polymérase initiera la synthèse d'un nouveau brin d'ADN pour produire une molécule duplex. 
amorce arbitraire Un oligonucléotide dont la séquence est choisie aléatoirement, plutôt qu'une amorce dont la séquence correspond à celle d'un locus connu. Des amorces arbitraires amplifient des fragments d'ADN qui n'ont pas été pré-sélectionnés. 
amorphe Mutation invalidant la fonction d'un gène. Synonyme: mutation nulle. 
AMP Abréviation d'adénosine monophosphate. 
AMP cyclique Abréviation d'adénosine monophosphate cyclique. 
AMPc Abréviation d'adénosine monophosphate cyclique. 
ampèremétrique Voir: capteur électrochimique. 
amphidiploïde Plante résultant du dédoublement du nombre de chromosomes d'un hybride F1 interspécifique. Les hybrides de ce genre trouvés dans la nature sont considérés comme allopolyploïdes (synonyme: allotétraploïde). 
amphimixie Reproduction sexuée qui implique la fusion des noyaux des gamètes mâle et femelle et la formation d'un zygote. 
ampicilline Antibiotique de la famille des pénicillines qui empêche la croissance bactérienne par interférence avec la synthèse de la membrane cellulaire. 
amplicon Produit d'une réaction d'amplification d'ADN. Voir: réaction de polymérisation en chaîne. 
amplificateur 1. Substance ou objet augmentant une activité chimique ou un processus physiologique. 2. Séquence d'ADN eucaryote (trouvée aussi chez quelques virus eucaryotes) qui stimule la transcription d'un gène. Située jusqu'à plusieurs kpb, (mais pas exclusivement) en amont ou en aval du gène en question. Dans quelques cas il peut activer la transcription d'un gène n'ayant pas de promoteur (connu). Synonyme: élément activateur, séquence activatrice. 3. Gène majeur ou modificateur qui augmente la vitesse des processus physiologiques. 
amplification 1. Création de nombreuses copies d'un segment d'ADN par la réaction de polymérisation en chaîne. 2. Traitement (Ex. utilisation du chloramphénicol) pour augmenter la proportion d'ADN plasmidique par rapport à l'ADN bactérien (hôte). 3. Expansion au cours de l'évolution du nombre de copies d'une séquence d'ADN répétitive par un processus de duplication répétée. 
amplification aléatoire de l'ADN polymorphe (Abréviation: RAPD pour random amplified polymorphic DNA). Technique de génotypage basée sur la PCR dans laquelle une matrice génomique est amplifiée par une seule amorce courte (généralement 10-mer) choisie aléatoirement. Les profils typiques consistent en un petit nombre de produits amplifiés de longueur supérieure à 2 kpb, séparés par électrophorèse. 
amplification allèle spécifique (Abréviation: ASA pour allele-specific amplification). Utilisation de la réaction de polymérisation en chaîne dans des conditions de stringence telles qu'un seul allèle est amplifié. C'est un moyen puissant de génotypage des anomalies caractérisées au niveau moléculaire. 
amplification d'ADN Multiplication d'une séquence particulière d'ADN pratiquée in vivo dans un plasmide, un phage ou d'autres vecteurs ou bien in vitro en employant souvent la réaction de polymérisation en chaîne. 
amplification d'exon Procédure employée pour amplifier des exons. 
amplification d'un gène Production sélective de plusieurs copies d'un seul gène, sans augmenter proportionnellement le nombre des autres. 
amplification dirigée d'ADN minisatellite (Abréviation: DAMD pour directed amplification of minisatellite region of DNA). Technique de réaction de polymérisation en chaîne utilisée pour obtenir des marqueurs moléculaires dans la région des minisatellites. Pour cibler ces régions, une des amorces est homologue à une séquence core du VNTR. 
amplification intermicrosatellite (Abréviation d'ISSR pour inter-simple sequence repeat). Recherche par des marqueurs moléculaires, basé sur la PCR, d'une séquence génomique se trouvant entre des microsatellites adjacents. Les amorces portant sur leurs extrémités 3' la séquence complémentaire à l'unité de répétition du microsatellite vont amplifier cet ADN génomique. 
amplifier Augmenter le nombre de copies d'une séquence d'ADN, soit in vivo en l'incorporant dans un vecteur de clonage qui se réplique dans une cellule hôte, soit in vitro par la réaction de polymérisation en chaîne. 
amylase Large classe d'enzymes qui catalysent l'hydrolyse de l'amidon. 
amylolytique Capacité de dégrader enzymatiquement l'amidon en sucre. 
amylopectine Polysaccharide comprenant des chaînes très ramifiées de résidus de glucose. La partie insoluble dans l'eau de l'amidon. 
amylose Polysaccharide composé de chaînes linéaires de 100-1000 résidus de glucose. La partie hydrosoluble de l'amidon. 
anabolisme Une des deux phases du métabolisme, au cours de laquelle des molécules organiques complexes sont synthétisées à partir de précurseurs relativement simples. 
anaérobie Organisme pouvant se développer en absence d'oxygène. contraire d'aérobie. 
anaérobie facultative Organisme pouvant aussi bien vivre dans des conditions d'aérobie que d'anaérobie. 
anaérobique Environnement ou condition dans lequel l'oxygène libre n'est pas disponible pour des processus chimiques, physiques ou biologiques. 
analogue Caractéristiques d'organismes ou de molécules qui sont superficiellement ou fonctionnellement similaires mais qui ont évolué de façons différentes ou contiennent des composés différents. 
analyse de ségrégation en mélange Méthode pour identifier des marqueurs liés à un caractère, dans laquelle des échantillons d'ADN provenant d'un certain nombre d'individus de chacun des deux phénotypes contrastés, sont mis ensemble séparément et utilisés pour générer des empreintes génétiques. Les fragments d'ADN uniques pour un groupe sont candidats pour devenir un marqueur lié au gène contrôlant le caractère. 
analyse du risque Processus formé de trois composantes: évaluation du risque, gestion du risque et communication du risque, appliqué pour comprendre la nature des conséquences négatives et indésirables sur la santé des humains et des animaux, ou sur l'environnement. 
analyse méiotique Utilisation de modèles d'appariement chromosomique en prophase et métaphase méiotiques pour détecter les relations entre les chromosomes, desquelles on peut déduire la relation entre les parents de l'organisme étudié. 
analyse par hétéroduplexe Utilisation de la mobilité électrophorétique de l'ADN hétéroduplexe pour estimer le degré de non-homologie entre les séquences des deux brins de l'ADN. La mobilité diminue lorsque la divergence de la séquence s'accroît, car la dimension effective des paires de bases complètement complémentaires des brins est plus petite que celle d'une structure partiellement complémentaire. 
anaphase Stade de la mitose ou de la méiose durant lequel les chromosomes fils migrent vers les pôles opposés de la cellule (vers les extrémités du fuseau). L'anaphase suit la métaphase et précède la télophase. 
androgène Toute hormone qui stimule le développement des caractères sexuels secondaires mâles, et contribue au contrôle de l'activité sexuelle chez les animaux vertébrés. Généralement synthétisée dans les testicules. 
androgenèse Parthénogenèse mâle, c.a.d. le développement d'un embryon haploïde à partir d'un noyau mâle. Le noyau femelle est éliminé ou inactivé à la suite de la fécondation de l'ovule, et l'individu haploïde (considéré comme androgénétique) contient dans ses cellules le génome du gamète mâle seulement. Peut être induit chez les végétaux par culture d'anthère. Voir: gynogenèse. 
aneuploïde Organisme ou cellule ayant un nombre de chromosomes différent du nombre somatique normal. Les gamètes aneuploïdes ont un nombre de chromosomes différent du nombre haploïde normal. La condition est l'aneuploïdie. 
angiogenèse Formation et développement de nouveaux vaisseaux sanguins dans le corps, stimulés par des facteurs de croissance, tel que l'angiogénine. Le processus est nécessaire pour la propagation des tumeurs malignes. 
angiogénine Un des facteurs de croissance angiogéniques chez l'homme. En plus de la stimulation (normale) de la formation de vaisseaux sanguins, les taux d'angiogénine sont corrélés à la formation du placenta et la croissance des tumeurs. 
angiosperme Sous-division du règne végétal englobant toutes les plantes à fleurs, c.a.d. plantes vasculaires qui requièrent une double fécondation pour le développement des fruits contenant des graines. Divisée en deux principaux groupes, les monocotylédones et les dicotylédones. Voir: gymnosperme. 
animal fondateur Organisme qui porte un transgène dans sa lignée germinale et qui peut être utilisé dans les accouplements pour établir une lignée transgénique pure; ou bien un organisme utilisé comme reproducteur pour des animaux transgèniques. 
animal monogastrique Animal non ruminant pourvu d'un estomac simple. 
anneau de croissance Anneaux visibles en coupe transversale d'une tige ligneuse telle que le tronc d'un arbre. Chaque anneau représente le xylème formé en un an, comme le résultat de l'activité fluctuante du cambium vasculaire. 
annuel 1. (adj.:) Prenant une année, ou ayant lieu à des intervalles annuels. 2. Plante qui complète son cycle de vie pendant un an. Voir: biannuel, vivace. 
antagonisme Interaction entre deux organismes (par exemple, moisissures ou bactéries) dans laquelle la croissance de l'un est inhibée par l'autre. Contraire de: synergisme. 
antagoniste Composé inhibant l'effet d'un agoniste de façon à ce que l'effet biologique combiné des deux devient inférieur à la somme de leurs effets individuels. 
anthère Partie renflée d'une étamine, renfermant les sacs de pollen dans lesquels le pollen se développe et devient mature. 
anthèse Période durant laquelle les anthères portent le pollen mûr et fonctionnel. 
anthocyanes Pigments flavonoïdes hydrosolubles, bleus, violets, ou rouges, trouvés dans les vacuoles des cellules de certaines plantes. 
anti-auxine Produit chimique qui interfère avec la réponse à l'auxine, parfois par la prévention du transport de l'auxine. Certains anti-auxines peuvent favoriser la morphogenèse in vitro (ex. 2,3,5-tri-iodobenzoate (TIBA) et 2,4,5-trichlorophénoxyacétate (2,4,5-T)) et sont donc utilisés pour stimuler la croissance de certaines cultures. 
antibiose Inhibition de la croissance ou du développement d'un organisme par une substance ou par un autre organisme. 
antibiotique Classe de composés naturels et synthétiques qui inhibent la croissance de certains microorganismes ou les détruisent. Les antibiotiques sont largement utilisés en médecine pour contrôler les bactéries pathogènes, mais souvent la résistance des bactéries à des antibiotiques particuliers est rapidement acquise par mutation. 
antibiotique de type céphem Antibiotique qui partage la structure chimique de base avec les céphalosporines. 
anticlinal Orientation de la membrane cellulaire ou du plan de la division cellulaire perpendiculaire à la surface. Contraire de: périclinal. 
anticodon Triplet de nucléotides d'ARNt correspondant à un codon complémentaire dans une molécule d'ARNm durant la traduction. 
anticorps (abréviation: Ac). Protéine immunologique produite par les lymphocytes en réponse à un contact avec un antigène. Chaque anticorps reconnaît un seul déterminant antigénique d'un antigène et agit en se liant spécifiquement à l'antigène et le neutralise ainsi. Ceux de la classe d'anticorps IgG sont trouvés dans le sang et utilisés en immunodosage. Synonyme: immunoglobuline. Voir: anticorps monoclonal, anticorps polyclonal. 
anticorps à un seul domaine Voir: dAb. 
anticorps anti-idiotype Anticorps, produit par un organisme, qui se lie spécifiquement au site de fixation d'un anticorps développé par cet organisme contre un antigène étranger. Impliqué dans la régulation de la réponse immunitaire. Certaines réponses allergiques sont dues en partie à la rupture de ce genre de régulation. 
anticorps catalytique Anticorps choisi pour sa capacité à catalyser une réaction chimique en se liant à, et stabilisant, l'état de transition l'intermédiaire. Synonyme: abzyme. 
anticorps monoclonal (Abréviation: AcM). Anticorps produit par un hybridome et dirigé contre un seul déterminant antigénique d'un antigène. 
anticorps polyclonal Echantillon de sérum contenant un mélange de différentes molécules d'immunoglobulines, reconnaissant chacune un déterminant antigénique d'un antigène donné. 
anticorps primaire Anticorps qui se lie à la molécule cible, dans ELISA ou autre dosage immunologique. 
anticorps secondaire Dans un ELISA ou dans un autre système de dosage immunologique, c'est l'anticorps conçu pour se lier à l'anticorps primaire et auquel un marqueur est généralement attaché. 
antigène (Abréviation: Ag). Macromolécule (généralement une protéine étrangère à l'organisme), qui déclenche une réponse immunitaire à la première exposition au système immunitaire en stimulant la production d'anticorps spécifiques à ses différents déterminants antigéniques. Durant les expositions ultérieures, l'antigène est lié et inactivé par ces anticorps. Synonyme: immunogène. 
antigène majeur d'histocompatibilité Protéine ou glycoprotéine de surface cellulaire qui permet au système immunitaire de distinguer l'étranger ou le «non-soi» du «soi». Un meilleur terme est histoglobuline. Ce sont les antigènes qui doivent être compatibles entre les donneurs et les réceveurs lors des transplantations d'organe ou de tissu pour éviter le rejet. 
antinutritionnel Qui inhibe le prélèvement ou l'utilisation normale des substances nutritives. 
anti-oncogène Gène dont le produit empêche la croissance normale d'un tissu. 
antioxydant Composés qui ralentissent la vitesse des réactions d'oxydation. 
antiseptique Toute substance détruisant ou inhibant la croissance des microorganismes pathogènes (un microorganisme capable de causer un choc septique), mais essentiellement non toxique pour les cellules du corps. 
antisérum Partie fluide du sang d'un animal immunisé (après la coagulation du sang), contenant tous les anticorps. 
antiterminateur Protéine qui rend l'ARN polymérase capable d'ignorer certains arrêts transcriptionnels ou certains signaux de terminaison, produisant ainsi des transcrits plus longs que les normaux. 
antiterminateur de transcription Protéine qui empêche l'ARN polymérase de terminer la transcription à des séquences de terminaison de la transcription spécifiques. 
antitranspirant Composé conçu pour réduire la transpiration des plantes. Appliqué aux feuilles des arbres, des arbustes récemment transplantés, ou aux boutures au lieu de brumisation. Ce composé peut interférer avec la photosynthèse et la respiration si la couche est trop épaisse ou ininterrompue. 
antixénose Modification du comportement d'un organisme par une substance ou par un autre organisme. Particulièrement utilisée dans le contexte de la résistance apparente d'une plante aux insectes ravageurs, quand ces derniers se trouvent en présence de divers génotypes de plantes. 
apex Partie d'une racine ou d'une pousse contenant le méristème apical ou primaire. 
apex de pousse Voir: pousse apicale. 
apex méristématique Explant comprenant le méristème (dôme méristématique) et généralement une paire de primordia foliaires. Le terme désigne aussi les explants originaires de la pointe d'un méristème apical ou de celle d'un méristème latéral ou axillaire. 
apex racinaire Méristème apical d'une racine, ressemblant au méristème apical caulinaire puisqu'il forme les trois régions méristématiques: le protoderme (se développe en épiderme); le procambium (la stèle); et le méristème de croissance (le cortex). 
APN Abréviation d'acide peptide nucléique. 
apoenzyme Enzyme inactive qui doit être associée à une coenzyme pour fonctionner. Le complexe apoenzyme/coenzyme est appelé holoenzyme. 
apomixie Production d'un embryon en absence de méiose. Les plantes supérieures apomictiques produisent des graines asexuées, provenant seulement du tissu maternel. Voir: parthénogenèse. 
apoptose Processus de mort programmée de la cellule qui a lieu naturellement comme étant une partie du développement, du maintien et du renouvellement normal d'un tissu. Il diffère de la nécrose, dans laquelle la mort cellulaire est provoquée par des facteurs externes (stress ou toxine). 
appareil de Golgi Ensemble de vésicules et membranes repliées, se trouvant dans le cytoplasme des cellules végétales et animales, stockant et transportant des produits sécrétés (comme les enzymes et les hormones) et jouant un rôle dans la formation de la paroi cellulaire (lorsqu'elle est présente). 
appariement Appariement des chromosomes homologues durant la prophase de la première division méiotique. L'appariement est la première condition pour que le crossing-over et la recombinaison aient lieu. Synonyme: synapse. 
AP-PCR Voir: réaction de polymérisation en chaîne utilisant des amorces arbitraires (arbitrarily primed polymerase chain reaction). 
aptamère Molécule polynucléotidique qui se lie à une molécule spécifique, souvent une protéine. 
aptitude spécifique à la combinaison (Abréviation: SCA pour specific combining ability). Composante de la variance génétique calculable, dans laquelle les génotypes sont intercroisés dans toutes les combinaisons possibles. La SCA mesure la déviation de la performance de la descendance d'un croisement particulier de l'aptitude générale à la combinaison moyenne de ses deux parents. 
aquaculture Elevage d'organismes aquatiques, y compris les poissons, les mollusques, les crustacées et les plantes aquatiques. 
Arabidopsis Genre de plantes à fleurs, de la famille de Cruciferae. A. thaliana est utilisée dans la recherche comme plante modèle en raison de la petite taille de son génome entièrement séquencé, de la facilité de sa culture et de sa transformation et de son court intervalle de génération. 
arbre généalogique Ascendance d'un individu. 
arbre plus Voir: arbre-élite. 
arbre-élite Arbre phénotypiquement supérieur dans un programme d'amélioration génétique des arbres. 
Archaea Procaryotes unicellulaires adaptées à l'existence dans des environnements extrêmes, ex. à haute pression, anaérobiques, tels que les profondeurs océaniques extrêmes. Ces organismes sont vus comme une source prometteuse d'enzymes suffisamment robustes pour supporter un certain nombre de processus industriels exigeants. 
ARMG Abréviation de gène marqueur de résistance aux antibiotiques (antibiotic resistance marker gene). 
ARN Abréviation d'acide ribonucléique. 
ARN antisens Séquence d'ARN complémentaire à la totalité ou à une partie d'une molécule d'ARNm fonctionnelle, à laquelle elle se lie en bloquant sa traduction. 
ARN catalytique Voir: ribozyme. 
ARN de transfert Voir: ARNt. 
ARN guide Molécule d'ARN qui contient des séquences fonctionnant comme une matrice durant l'édition de l'ARN. Voir: séquence guide. 
ARN messager Abréviation: ARNm. 
ARN nucléaire hétérogène (Abréviation: hnRNA). Grandes molécules d'ARN situées dans le noyau des cellules eucaryotes, précurseurs de l'ARNm et d'autres molécules d'ARN. 
ARN polymérase Enzyme polymérase qui catalyse la synthèse d'ARN à partir d'une matrice d'ADN. 
ARN recombinant Molécules d'ARN liées in vitro par la T4 ARN ligase, ou produites par saut de matrice par une réplicase de virus à ARN. 
ARN ribosomal (Abréviation: ARNr). Molécules d'ARN qui sont des constituants essentiels, structuraux et fonctionnels des ribosomes où la synthèse des protéines a lieu. Les différentes classes de molécules d'ARNr sont identifiées par leurs coefficients de sédimentation (S). Les ribosomes d'E. coli contiennent une molécule d'ARNr de 16S (de 1541 nucléotides de longueur) dans une (petite) sous-unité ribosomale, ainsi qu'une ARNr de 23S (de 2904 nucléotides de longueur) et une ARNr de 5S (de 120 nucléotides de longueur) dans la seconde (grande) sous-unité. Ces trois molécules d'ARNr sont synthétisées en tant que partie d'une grande molécule précurseur contenant aussi des séquences d'un certain nombre d'ARNt. Des enzymes particulières de traitement clivent ce grand précurseur pour produire les molécules fonctionnelles. L'ARNr constitue 80�nviron de l'ARN cellulaire total. 
ARN satellite Petites molécules d'ARN qui accompagnent certains virus de plantes, y compris le virus des taches annulaires du tabac et le virus de la mosaïque du concombre. L'ARN satellite n'a pratiquement pas de similitude de séquence avec le virus assistant. 
ARN sens ARN transcrit du brin codant de l'ADN (appelé souvent brin ( )). Contraire de: ARN antisens. L'extinction de gènes est souvent le résultat de la présence simultanée des deux transcrits sens et anti-sens d'un gène. 
ARNase Abréviation de ribonucléase. En général, on utilise le terme RNase. 
ARNm Abréviation d'ARN messager. Molécule d'ARN qui résulte de la transcription d'un gène codant une protéine, après épissage (1). L'information codée et contenue dans la molécule d'ARNm est traduite en un produit génique dans les ribosomes. 
ARNr Abréviation d'ARN ribosomique. 
ARNsn Abréviation de petit ARN nucléaire (small nuclear RNA). 
ARNt Abréviation d'ARN de transfert. Petites molécules d'ARN qui transportent les acides aminés au ribosome au cours de la synthèse protéique. Chaque ARNt se lie à un seul acide aminé et reconnaît un codon spécifique dans l'ARNm, appliquant ainsi le code génétique. 
arrangements d'ADN en tandem Voir: répétitions en tandem. 
arrêt «Chakrabarty» Cas légal de jurisprudence aux Etats-Unis, dans lequel on a retenu qu'un brevet ne peut pas être refusé à l'inventeur d'un nouveau microorganisme sous prétexte que l'invention est un organisme vivant, vu que celle-ci répond aux exigences légales pour obtenir un brevet. C'est un cas de jurisprudence pour la brevetabilité du vivant. 
ARS Abréviation de segment (ou séquence) de réplication autonome. (autonomous(ly) replicating segment(or sequence)). 
ASA Abréviation d'amplification allèle spécifique (allele-specific amplification). 
ASB Abréviation d'albumine sérique bovine. 
ascites Accumulation anormale de liquide dans la cavité péritonéale, ayant lieu naturellement comme suite à une complication de la cirrhose du foie, parmi d'autres conditions. Dans le contexte de la production d'anticorps monoclonal, les cellules hybridomes sont injectées aux souris pour induire leur prolifération dans les ascites résultantes. Cette méthode a été largement remplacée par la culture d'hybridomes in vitro. 
ascospore Un des spores contenus dans l'asque des champignons Ascomycètes. 
aseptique Stérile, exempt d'organismes contaminants (bactéries, champignons, algues mais n'incluant généralement pas les virus et particulièrement les symbiotes internes). 
asexuée Reproduction ne nécessitant pas la méiose ou l'union des gamètes. 
asque Sac reproducteur dans lequel les ascospores sont produits au stade sexuel d'un type de champignons (Ascomycètes). 
assimilation de l'azote Incorporation de l'azote dans les cellules des organismes vivants. 
assimilation génétique Extinction éventuelle d'une espèce naturelle suite à un flux massif de gènes provenant d'une espèce apparentée. 
assortiment Voir: ségrégation. 
assortiment indépendant Distribution aléatoire, des allèles (de gènes différents) dans les gamètes, au cours de la méiose. C'est le cas où les gènes en question sont situés sur différents chromosomes ou sont non-liés sur le même chromosome. Voir: groupe de liaison. 
asynapsis Défaillance complète ou partielle dans l'appariement des chromosomes homologues durant la première prophase méïotique. 
ATP Abréviation d'adénosine triphosphate. 
ATPase Enzyme qui provoque l'hydrolyse de l'adénosine triphosphate par le clivage soit d'un groupe phosphate avec la formation d'ADP et de phosphate inorganique, soit de deux groupes phosphate, avec la formation d'AMP et de pyrophosphate. 
atténuateur Séquence de nucléotides dans la région 5' d'un gène procaryote (ou de son ARN) qui provoque une terminaison prématurée de la transcription, par une éventuelle formation d'une structure secondaire. 
atténuation Mécanisme de contrôle de l'expression génique chez les procaryotes qui entraîne une terminaison prématurée de la transcription. 
augmentation d'échelle Conversion d'un processus, telle que la fermentation d'un microorganisme, de petite échelle, de laboratoire, à échelle industrielle plus grande. 
aureofacine Antibiotique antifongique produit par une souche de Streptomyces aureofaciens. Un candidat possible pour le contrôle transgénique des maladies fongiques des plantes. 
autocatalyse Catalyse dans laquelle un des produits de la réaction est un catalyseur de la réaction. 
autoclave Cuve fermée dans laquelle des matériaux peuvent être chauffés sous pression, pour stériliser des ustensiles, des liquides, des verreries, etc., en utilisant la vapeur. 
auto-immunité Désordre dans le mécanisme de défense du corps dans lequel une réponse immunitaire est établie contre ses propres tissus (du soi). 
auto-incompatibilité Chez les plantes, incapacité du pollen à féconder les ovules (gamètes femelles) de la même plante. 
autolyse Processus d'autodestruction d'une cellule, d'un organite cellulaire, ou d'un tissu, sous l'action d'enzymes lysosomiques. 
autonome Terme appliqué à toute unité biologique qui peut fonctionner toute seule, c.a.d. sans l'aide d'une autre unité, tel qu'un élément transposable (transposon) qui code une enzyme pour sa propre transposition. 
autopolyploïde Polyploïde dont les constituants génomiques proviennent du même progéniteur. Chez un autotétraploïde, chaque chromosome est présent en quatre copies, alors que les configurations méiotiques pourront inclure plusieurs (ou exclusivement) quadrivalents (quatre paires de chromosomes) et l'hérédité des allèles sera quadruplexe. Les quadrivalents ne ségrègent pas toujours normalement lors de la méiose, résultant en une fertilité moindre, alors que quelques espèces autotétraploïdes établies, à reproduction sexuée, ont restreint la formation des quadrivalents. 
autoradiographie Technique pour visualiser la présence, la localisation et l'intensité de la radioactivité dans les préparations histologiques, les chromatogrammes sur papier ou les séparations électrophorétiques en gel. La visualisation est obtenue en recouvrant la surface par un film radiographique et en permettant à la radiation de former une image sur le film. 
autorégulation négative Voir: régulation autogène négative. 
auto-repliement Structure d'une molécule d'ADN double brin formée lorsqu'une molécule, contenant une séquence présente en répétition inversée, est dénaturée puis rendue capable de se ré-hybrider à de basses concentrations d'ADN. Dans ces conditions, la séquence répétée s'«auto-hybride» pour former une région double brin pour chacun des brins séparés de la molécule originale. 
autosome Tout chromosome à l'exception des chromosomes sexuels. 
auto-stérilité Synonyme d'auto-incompatibilité. 
autotrophe Organisme capable de fabriquer sa propre nourriture en utilisant le dioxide de carbone ou les carbonates comme la seule source de carbone et en obtenant l'énergie de l'énergie rayonnante ou de l'oxydation d'éléments inorganiques, ou de composés tels que le fer, le soufre, l'hydrogène, l'ammonium et les nitrites. Contraire de: hétérotrophe. 
autotrophique (adj.) Voir: autotrophe. 
auxine Groupe de régulateurs de croissance des plantes (naturels ou synthétiques) qui stimulent la division et l'agrandissement cellulaires, la dominance apicale, l'initiation des racines et la floraison. 
auxotrophe Cellule mutée ou microorganisme ne possédant pas de voie métabolique présente dans la souche parentale, et qui, par conséquence, ne va pas se multiplier dans un milieu minimal, mais nécessitera pour sa croissance l'addition d'un composé spécifique, tel qu'un acide aminé ou une vitamine. 
aval 1. Relativement à l'ADN, les nucléotides qui se trouvent dans la direction 3' par rapport à un point de référence, souvent le site d'initiation de la transcription. Ce dernier est généralement désigné par 1 et les nucléotides en aval numérotés 2, 10 etc. 2. En génie chimique, ce sont les phases du processus de fabrication qui suivent l'étape de biotransformation. On se réfère souvent à la récupération et à la purification du produit d'un processus de fermentation. Voir: processus aval. 
avidine Glycoprotéine présente dans le blanc d'oeuf et possédant une forte affinité à la biotine. Elle peut mener à une déficience en biotine si ingérée en grandes quantités. Utilisée comme réactif biologique de la même façon que la streptavidine. 
avidité Mesure de la force de liaison d'un anticorps à son antigène. 
azote liquide Gaz d'azote condensé en liquide ayant un point d'ébullition d'environ -196° C. Il est habituellement utilisé comme un milieu de stockage à long terme de matériels biologiques. Voir: cryopréservation. 

  
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